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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 09:03

21 Mars 2014. C'est le moment de réveiller ce blog !

Après les trombes d'eau qui se sont abattues sur la France et notamment ici dans le Var, les températures sont nettement à la hausse, et, malgré le vent persistant et quelques bouffées d'air froid erratiques, les nuages de pollen nous soufflent à l'oreille, et dans le nez, que la marche vers le beau temps est engagée.

Pour nous, ce sera un aller en Grèce vers le 15 Mai et un retour vers le 10 Août. Cette année, pour le voyage, on va expérimenter la route et le ferry. Dans le sens aller, celà donne une journée d'autoroute de Six-Fours à Ancône (Italie), une journée et demie de ferry d'Ancône à Igoumenitsa (Grèce) - en face de Corfou - , et enfin 2 heures de voiture pour rejoindre le bateau.

Côté croisière, le programme n'est pas encore figé, mais, soufflé par nos amis de Beg An Ar Vir, le tour du Péloponnèse apparaît comme un objectif raisonnable.

A bientôt donc sur les traces d'Ulysse.

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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 16:12

Dimanche 4, lundi 5 Août : Meganisi – Pogonia

Dimanche, dernières heures à Meganisi : les connaisseurs apprécieront la décontraction et la progression dans la performance de la nageuse

Nymphe et naïade
Nymphe et naïade
Nymphe et naïade
Nymphe et naïade
Nymphe et naïade
Nymphe et naïade
Nymphe et naïade

Nymphe et naïade

De Meganisi au chantier Aktio à Preveza

Ce lundi, nous entreprenons les trois dernières étapes qui vont nous mener à la marina de Preveza, lieu d’élection pour remettre le bateau propre (on dit « désarmer »), avant d’aller au chantier pour le sortir de l’eau et le poser sur son berceau terrestre d’hivernage. Une vingtaine de milles entre Meganisi et Preveza en trois jours, ce n’est pas une course !

Pogonia est un petit village agricole et touristique au fond d’une baie et constitue un très bon abri avec un fond de sable. Pas de port, juste une plage où il est possible de débarquer en annexe.

Malgré le mois d’Août et l’immensité de la plage, tout juste cinq voiliers au mouillage.

Mardi 6 Août : Pogonia – Ligia

Une promenade agréable le long de la côte parsemée d’ilots et de criques plus ou moins grandes qui font le bonheur des plaisanciers

De Pogonia à Ligia
De Pogonia à Ligia
De Pogonia à Ligia
De Pogonia à Ligia
De Pogonia à Ligia
De Pogonia à Ligia
De Pogonia à Ligia
De Pogonia à Ligia
De Pogonia à Ligia

De Pogonia à Ligia

Mercredi 7 Août : Ligia - Preveza

Comme d’habitude le canal de Levkas, avec son dépôt d’ordures, dont aucune photo ne traduira la pestilence estivale, et son pont tournant ; et ensuite les cinq derniers milles pour arriver à Preveza

Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas
Ligia et la canal de Levkas

Ligia et la canal de Levkas

Jeudi 8, vendredi 9, samedi 10, dimanche 11 Août : Preveza

Quatre jours éprouvants : entre 13 h et 19 h la température varie entre 33 et 40°C, autant dire que c’est impossible de travailler et même de respirer convenablement. Mais comme il faut laisser les lieux aussi propres qu’on les a trouvés en entrant, eh bien au boulot.

Petite distraction, un Italien avec un gros bateau à moteur, s’est garé à côté de nous, et, de fil en aiguille, il nous a proposé de nous emmener, avec sa voiture, manger de « l’agnello », dans un restaurant grec à Plagia, à une trentaine de km au Sud de Preveza. Expérience intéressante : nous avons mangé des « kokoretsi », sortes de paupiettes dont l’enveloppe est constitué par l’intestin (d’agneau ou de chèvre) et l’intérieur par des abats (foie, ris, cœur, rognon), puis de l’agneau cuit entier à la broche et vendu au kg au fur et à mesure qu’il est débité (comme pour un méchoui). Tout cela est très bon car pas trop cuit. Il y a un monde fou, très majoritairement des grecs en famille. Et ce village compte bien une dizaine de restaurants, pas forcément centrés sur l’agneau, mais tous largement fréquentés. A trois, 40 € pour 3 ouzos, bière et eau à volonté, un demi-litre de blanc, les kokoretsi, 1 kg d’agneau, et pastèque en dessert. L’intérieur de la Grèce est encore plus économique, et peut-être encore plus savoureux que la côte.

Dimanche soir clôture de la conférence de désarmement par des fritures et des calmars chez Amvrosios à Preveza.

Lundi 12, mardi 13 Août : Au chantier

Ce lundi matin, arrivée à 9h40 à la cale de halage : bateau sorti de l’eau à 10h25, coque passée au karcher (elle est restée très propre), mise sur ber et calage définitif à 11h. On ne peut vraiment pas dire que les grecs sont lymphatiques.

Vers l'hivernage
Vers l'hivernage
Vers l'hivernage
Vers l'hivernage
Vers l'hivernage
Vers l'hivernage

Vers l'hivernage

Il nous reste surtout à ranger et à faire les valises aux bruits du vent et du braiement des ânes.

Mercredi 14, bus pour Athènes (6 heures climatisées), nuit à Athènes, et jeudi 15 vol Athènes-Marseille.

Au revoir à tous et à l’année prochaine.

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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 15:44
De Poros en Céphalonie à Meganisi

Pour commencer, un petit retour en arrière, pour situer géographiquement nos parcours de ces deux dernières semaines, ceux du précédent article « De Meganisi à Céphalonie », c’est-à dire jusqu’à notre arrivée à Poros, et ceux du présent article « De Poros en Céphalonie à Meganisi ».

Jeudi 25 Juillet : Poros

Un tour dans le village fleuri ; le chemin entre le port et le village passe par les rochers. Une taverne y a installé un décor de voilier face à un îlot attirant pour ses fonds et la couleur de ses eaux. Un Obélix délavé est présent dans le parc d'attraction du village et semble souffrir autant qu'un Breton de la chaleur alors que la cervoise est soumise à des températures sibériennes. La poste est accueillante avec sa salle d'attente extérieure.Par ailleurs, en été, la rivière compatissante laisse place à l'autoroute à sens unique qui amène les estivants directement à la plage.

Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie
Poros en Céphalonie

Poros en Céphalonie

Après-midi sous le cagnard, entrecoupée par une baignade autour de la petite île rocailleuse.

Le soir restau chez Agrapiros, un restau familial créé par le grand-père au moment de l’arrivée du ferry à Poros et dont les petits-enfants perpétuent la tradition : tout produire soi-même, les lapins, les poulets, les légumes, le vin. Très bien placé sur la falaise à l’Est du port, très anglicisé, malheureusement au détriment de la tradition. On essaie de parler grec, on nous répond en anglais, quand même très compréhensible pour nos oreilles méditerranéennes. Seuls l’accueil et le prix sont à la hauteur des commentaires du Routard. Déçus.

Vendredi 26 Juillet : Poros – Astakos

27 milles pour revenir vers la côte grecque au Nord-Est de Poros, plus précisément à Astakos, village de pêcheurs situé au fond d’une baie en dehors des circuits touristiques. Ce sont des pêcheurs au sens large, car notre route passe au travers des îles Echinades, où abondent les élevages de poisson. Deux ports : l’un pour les petits bateaux de pêche, l’autre pour le ferry, les plus gros bateaux de pêche et les plaisanciers. Entre les deux la plage d’Astakos, très fréquentée en ce vendredi après-midi (37°C à l’ombre), avec une eau très claire.

Astakos : une ville commerçante
Astakos : une ville commerçante
Astakos : une ville commerçante
Astakos : une ville commerçante
Astakos : une ville commerçante
Astakos : une ville commerçante
Astakos : une ville commerçante
Astakos : une ville commerçante

Astakos : une ville commerçante

La ville est très commerçante et bien tournée vers le tourisme : le ferry qui transporte des gros camions à destination des îles, une multitude de marchands de fruits et légumes, et la promenade des Anglais (majoritaires) et des Autres qui devient piétonnière à partir de 17 heures, et qui est bordée de cafés restaurants très ombragés, encore moins chers qu’ailleurs (bière pression 50 cl à 2 € ou moins) et qui font la retape auprès des clients. La musique moderne qui émane de certains est d’un niveau sonore raisonnable, mais elle dure jusqu’à 4 h du matin. De toute façon, avant 11 h du soir, il fait trop chaud dans le bateau, seul le cockpit est vivable.

Samedi 27 Juillet : Astakos – Kastos

Ce matin ce n’est pas la mer d’huile, mais la mer où il pleut du vent : c’est comme si le vent soufflait du haut vers le bas et laissait des petits impacts comme une pluie immatérielle générant de minuscules vaguelettes comme le fait l’eau qui frémit avant de bouillir. Mr Yanmar bosse en ronronnant ; la paroi du moteur laisse à penser que c’est pas près de givrer : un bon sauna dans le carré !

Arrivée à Kastos à 11 h : amarrage avec ancre et amarres arrière dans le port ; vite le taud, une petite visite à l’ancre ; l’eau est très claire le fond de sable et d’algues herbeuses donnent envie de se baigner.

Arrivée au port de Kastos : quelle eau !
Arrivée au port de Kastos : quelle eau !
Arrivée au port de Kastos : quelle eau !
Arrivée au port de Kastos : quelle eau !
Arrivée au port de Kastos : quelle eau !

Arrivée au port de Kastos : quelle eau !

. A midi retour au calme. A 14 h, même le cockpit est chaud, direction le bistrot ; à l’ombre épaisse du mur et deux litres de liquide frais plus tard, ça va un peu mieux. Au retour au bateau, le thermomètre dans le carré indique 41°C. Il n’y a guère que le bain pour faire baisser la température du corps. Heureusement le vent d’Ouest se lève et le vent s’engouffre sous le taud et par les hublots grands ouverts. Deux heures plus tard, il fait 32°C dans le carré. L’apéro va devenir supportable. Ce soir, difficile de descendre dans la couchette. Les voisins tchèques et slovaques (rare !) nous bercent d’une conversation à mots inconnus qui fera office de somnifère. En effet ici, pas de bar à musique, pas de boîte de nuit, pas de fièvre du samedi soir, sauf par la température de l’air.

Dimanche 28 Juillet : Kastos

Réveil peu matinal, petit déjeuner et départ à pied pour le moulin qui surplombe l’île. Il ne fait pas encore trop chaud et le moulin est vite arrivé puis escaladé par l’escalier intérieur. Hormis les ailes, toute la mécanique de transmission du mouvement de l’horizontale à la verticale est encore là, presque en état de fonctionner, mais les agriculteurs locaux se sont faits de plus en plus rares depuis quelques décennies

Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques
Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques
Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques
Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques
Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques
Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques
Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques
Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques
Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques
Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques
Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques
Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques
Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques

Kastos : ses moulins, ses oliviers, ses criques

Redescente sur l’autre versant de l’île et la baie qui donne vers l’Ouest, et, surprise, il y a une île, un petit abri avec un quai et un bateau de pêcheurs, et un autre quai avec lampadaire et grosses bittes d’amarrage qui avait sûrement des buts touristiques, mais qui n’a pas été utilisé. Retour par le chemin inverse, la température monte, et, dès le retour au bateau, direction la baignade de l’autre côté de la digue. Puis de l’eau, puis salade grecque, puis fruits, puis sieste en attendant que le vent d’Ouest veuille bien se lever. Ce soir invasion de voiliers dans le port ; à partir de 16 h, c’est la ruée : ils veulent tous rentrer alors qu’il y a plein de places au mouillage avant l’entrée du port. Donc ça se bouscule, ça s’interpelle dans toutes les langues et ça finit souvent avec les chaînes d’ancre croisées, ce qui ne se verra que le lendemain au moment du départ avec des esprits moins échauffés. Après le spectacle, raviolis sous la tente et vin blanc de pays. Traditionnel salon nocturne, toujours sous la tente en attendant une température convenable pour descendre dormir.

De Poros en Céphalonie à Meganisi

Lundi 29 Juillet : Kastos - Mitika

Une heure et demie, encore au moteur, pour rejoindre Mitika, petite ville sur la côte grecque, peu signalée sur les guides. Contrairement à Astakos visité il y a trois jours et annoncé comme village de pêcheurs, Mitika est à l’écart des circuits et passerait pour un village touristique vu le nombre de restaurants et d’appartements à louer et vu la plage de 2 km à l’est du port. Eh bien le port est plein de petits bateaux de pêcheurs et on compte à peine 10 plaisanciers dont 6 voiliers. Un phare constitue l’extrémité Sud-Ouest de la ville, la côte Sud comprend le port et la longue plage, tandis que la côte Est, soumise au vent d’Ouest dominant, est une succession de petits quais et de plages de galets qui trouvent leur sérénité le soir quand le vent est tombé. La ville vivante, le long de la côte, regorge, dans ses rues étroites, de petits magasins et artisans, dont un barbier-coiffeur, qui a fait l’objet d’un essai ; les maisons d’habitation, assez fleuries, côtoient les commerces et nombre de gens sont assis soit sur les pas de porte, soit à l’entrée des commerces soit aux terrasses des cafés, tandis que les enfants courent et jouent au milieu de tout ça, sans voitures évidemment.

Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré
Mitika : un village au tourisme équilibré

Mitika : un village au tourisme équilibré

La ville-dortoir, ses appartements à louer et ses parkings s’étalent autour, sans un arbre : dommage ! Mais le mélange entre résidents et professionnels locaux d’une part, et touristes d’autre part paraît réussi : pas de regards ombrageux chez les uns, pas d’exubérance, de condescendance ou d’exhibitionnisme chez les autres.

Nouvel essai dans la soirée du côté d’un restaurant au bord du quai : en particulier des filets de sardines aux poivrons et oignons, recouverts de tomates et passés au four ; à refaire soi-même.

Mardi 30 Juillet : Mitika – Meganisi (notre mouillage favori)

Le voilier suédois arrivé la veille dans la soirée s’est mis à côté de nous au bout du quai ; à quatre hommes à bord, ils ne se sont pas rendu compte qu’ils mettaient leur ancre par-dessus la nôtre. Le lendemain matin, ils sont partis faire leurs courses et nous, nous avons relevé notre ancre, en même temps que la leur, démêlé le mikado, et laissé retomber leur ancre ; pas un souffle de vent, peut-être auront-ils compris !

En route pour Meganisi, histoire d’aller profiter, dans notre mouillage fétiche, d’une eau de mer d’une température (28°C) apte à compenser la chaleur de l’air ambiant.

Coup de chance, il y a une place près de la petite plage à côté d’un bateau d’italiens francophones auxquels, vu le forcissement annoncé du vent, on prête une amarre, et qui, pour nous remercier, nous invitent à l’apéro ; mais comme ils ont pris le bateau la veille, ils n’ont rien de frais, et on amène donc le muscat de Patras de notre frigo.

Meganisi : mouillage près de Port Atheni
Meganisi : mouillage près de Port Atheni
Meganisi : mouillage près de Port Atheni
Meganisi : mouillage près de Port Atheni
Meganisi : mouillage près de Port Atheni

Meganisi : mouillage près de Port Atheni

Mercredi 31 Juillet , Jeudi 1er, Vendredi 2, Samedi 3 Août...

Ici, c’est le paradis du mouillage : abrité de tous les vents sauf d’Est (extrêmement rare en été et toujours faible), pas de houle sauf celle créée par quelques bateaux à moteur en surrégim, pas de boîte de nuit ou de bar à musique, trois tavernes à 1 km, un bar et un petit supermarché à 1 km, un village important à 2,5 km. Température de l’eau entre 27 et 28°C en ce moment. Seul problème l’eau douce : un robinet à 1 km, mais pour remplir les réservoirs du bateau, il faut quitter sa place.

Beg An Ar Vir vient nous rendre visite (comme si on était chez soi car arrivés deux jours avant lui). L'ouzo descend un peu plus vite, le frigo guilleret se réjouit d'avoir des clients, la léthargie nous gagne entre 13 h et 17 h, enfin vers 18 h, l'ambiance sonore remonte avec le vent, les baigneurs, et les conversations autour des verres.

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 21:29

Mercredi 17, Jeudi 18 Juillet 2013 : Meganisi

Daniel et Chantal sur Beg An Ar Vir sont partis hier pour un port de l’île de Levkas, Nikaïna, où un de leurs enfants arrive demain. Dans la soirée, viennent s’amarrer à côté de nous Fabienne et Pierre sur Tandem, que nous avions rencontrés en Albanie à Orikum.

Ce mercredi, nous sommes partis avec eux à pied vers Vathi, par le même chemin que trois jours plus tôt ; là, Pierre ayant aperçu une ruine sur un sommet voisin, dont la position laissait espérer une vue magnifique à 360, arrivés au village proche de la ruine, Katomeri, nous demandons à une personne de l’hôtel le chemin pour se rendre à la ruine ; elle nous répond qu’il n’est pas possible d’y aller et nous voilà partis dans la garrigue en pente, suivant les drailles des moutons (draille signifie ici chemin, à ne pas confondre avec draille, étai sur lequel on monte une voile), pour arriver à une tour envahie par la végétation mais dont un escalier intérieur permet l’accès au haut du mur.

Et là, vue sur tout l’horizon, Levkas au Nord, Skorpios au Nord-Ouest, Ithaque et en arrière plan Céphalonie au Sud-Ouest, Kalamos à l’Est, et la côte grecque au Nord-Est ; sans compter la vue détaillée sur les diverses baies de Meganisi : Vathi, Abelike, Fanari…

Meganisi Vathi ; du haut d'une ruine.
Meganisi Vathi ; du haut d'une ruine.
Meganisi Vathi ; du haut d'une ruine.
Meganisi Vathi ; du haut d'une ruine.
Meganisi Vathi ; du haut d'une ruine.
Meganisi Vathi ; du haut d'une ruine.
Meganisi Vathi ; du haut d'une ruine.
Meganisi Vathi ; du haut d'une ruine.
Meganisi Vathi ; du haut d'une ruine.
Meganisi Vathi ; du haut d'une ruine.
Meganisi Vathi ; du haut d'une ruine.

Meganisi Vathi ; du haut d'une ruine.

Redescente par le même chemin jusqu’à Katomeri, puis par la route jusqu’à Port Atheni où le bistrot du port nous accueille après ces trois heures de marche : on apprécie notre chapeau et la fraîcheur de la boisson. Encore une demi-heure de marche pour regagner le bateau.

Descente vers l'abreuvoir de Port Atheni
Descente vers l'abreuvoir de Port Atheni
Descente vers l'abreuvoir de Port Atheni
Descente vers l'abreuvoir de Port Atheni
Descente vers l'abreuvoir de Port Atheni
Descente vers l'abreuvoir de Port Atheni
Descente vers l'abreuvoir de Port Atheni

Descente vers l'abreuvoir de Port Atheni

. Nous y voilà : un bon bain autour du bateau pour faire baisser la température, puis une grosse sieste : les journées à terre sont quelquefois plus fatigantes que celles passées en mer ! Le soir, direction la taverna de la baie d’Abelike, toujours à pied, pour un petit repas à 11 € par personne tout compris.

De Meganisi à Céphalonie
De Meganisi à Céphalonie
De Meganisi à Céphalonie
De Meganisi à Céphalonie
De Meganisi à Céphalonie

Jeudi : Pierre et Fabienne sont partis ce matin vers Nidri pour trouver un chantier d’hivernage de leur bateau.

Départ de Fabienne et Pierre sur Tandem
Départ de Fabienne et Pierre sur Tandem
Départ de Fabienne et Pierre sur Tandem

Départ de Fabienne et Pierre sur Tandem

Martine se baigne dorénavant sans sa planche et arrive à la faire (la planche évidemment) sans peur et sans reproche. Le calme est interrompu, comme d’habitude tous les soirs par des bouffées de vent de Nord-Ouest, ce soir de force 5, qui s’arrêtent vers vingt heures.

Vendredi 19, Samedi 20 Juillet 2013 : Sivota

Ce vendredi matin, nous allons à Sivota, petit port le la côte Sud-Est de Levkas, juste en dessous de Dessimou.

De Meganisi à Sivota au moteur
De Meganisi à Sivota au moteur
De Meganisi à Sivota au moteur
De Meganisi à Sivota au moteur
De Meganisi à Sivota au moteur
De Meganisi à Sivota au moteur
De Meganisi à Sivota au moteur

De Meganisi à Sivota au moteur

De Meganisi à Céphalonie

A midi, les trois bateaux Tandem, Beg An Ar Vir et son invitée Emilie, ainsi que L’Hermine II se retrouvent par hasard amarrés au quai Sud de Sivota.

Emilie a mal à l'oreille mais retrouve vite une santé devant les victuailles (et la grenadine)

Ouzo et salade grecque pour tout le monde : le petit vent frais qui circule sous le taud, l’eau fraîche et les glaçons ont du mal à dissiper la chaleur occasionnée par l’Ouzo.

Un petit bout de sieste l’après-midi et promenade le long du quai, seule rue du village, puis sur l’autre rive de la baie, encore livrée à la végétation, mais pour combien de temps vu l’engouement des touristes pour ce village. Une taverna tous les trente mètres, mais, malgré les prix, les clients ne se bousculent pas.

Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest
Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest

Sivota du Nord au Sud et d'Est en Ouest

Samedi matin, Tandem s’en va vers les îles proches de la côte grecque. Emilie, victime d’une otite est remplacée par sa sœur Camille à bord de Beg An Ar Vir. Dîner au restaurant du même nom, implantation bretonne itinérante en terre héllène ; cuisine italienne : ils sont fous ces bretons !!!

A bord de Beg An Ar Vir, restaurant où ya pas de crèpes
A bord de Beg An Ar Vir, restaurant où ya pas de crèpes
A bord de Beg An Ar Vir, restaurant où ya pas de crèpes

A bord de Beg An Ar Vir, restaurant où ya pas de crèpes

Dimanche 20, Lundi 21, Mardi 22 Juillet : Céphalonie : Sami, Assos, Argostoli et leurs environs

Dimanche matin, c’est notre tour de partir. Mieux même, une heure après on met les voiles : 10 nœuds de vent de travers devenant 13 à 14 nœuds au près. Une heure et demie comme ça et on aborde le détroit entre Céphalonie et Ithaque. Le vent mollit complètement et trois heures après, le moteur nous a trainés jusqu’à Sami, le principal port commercial de Céphalonie d’où partent et arrivent les liaisons avec le continent et les autres îles ioniennes. On trouve une place dans un angle du port, amarrés parallèlement au quai ; pas besoin d’ancre, donc pas de risque de dérapage, mais un vent un peu fort qui nous fait taper contre ce quai. C’est quand même bien, car nous avons l’intention de louer une voiture pour visiter deux sites : Assos dit le plus beau village de Céphalonie et Argostoli, la capitale économique située au fond d’un golfe au Sud-Est de l’île.

Notre première visite, en cette fin d’après-midi de dimanche (où il est facile de louer une voiture) sera pour Assos. Une quinzaine de km pour passer sur la côte Ouest de l’île, constituée en majeure partie de falaises et passage à la plage de Myrtos, dite la plus belle plage de Grèce, à laquelle on accède par une route en lacets.

Myrtos, dite "la plus belle plage de Grèce"
Myrtos, dite "la plus belle plage de Grèce"
Myrtos, dite "la plus belle plage de Grèce"
Myrtos, dite "la plus belle plage de Grèce"
Myrtos, dite "la plus belle plage de Grèce"
Myrtos, dite "la plus belle plage de Grèce"
Myrtos, dite "la plus belle plage de Grèce"
Myrtos, dite "la plus belle plage de Grèce"
Myrtos, dite "la plus belle plage de Grèce"
Myrtos, dite "la plus belle plage de Grèce"

Myrtos, dite "la plus belle plage de Grèce"

Puis la route suit une corniche avant de redescendre vers Assos, minuscule port enchâssé derrière une presqu’île que domine une forteresse.

Descente vers Assos
Descente vers Assos
Descente vers Assos
Descente vers Assos
Descente vers Assos
Descente vers Assos
Descente vers Assos

Descente vers Assos

Assos est un village qui fut presque totalement détruit par le tremblement de terre de 1953, et qui doit en partie sa renaissance aux Parisiens qui aidèrent financièrement sa reconstruction. Il est extrêmement fleuri, notamment de bougainvillées multicolores et fréquenté surtout par des touristes de la route, car le port est très petit, très mal abrité des vents d’Ouest et situé assez loin des ports voisins. Les restaurants pas chers abondent, sont très fréquentés, et servent principalement de la cuisine céphalonienne : nous y goûterons de la skordalia, des poivrons farcis au fromage, du lapin au citron et du chevreau mariné..

Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale
Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale

Assos : un port minuscule, des ruines, des fleurs, de la gastronomie locale

Retour tardif au bateau : le vent s’est complètement calmé, nous passons une bonne nuit et repartons le lendemain matin, d’abord pour la mont Enos (1619 m d’altitude) et son parc national,

Le Mont Enos
Le Mont Enos
Le Mont Enos
Le Mont Enos
Le Mont Enos
Le Mont Enos
Le Mont Enos
Le Mont Enos
Le Mont Enos
Le Mont Enos

Le Mont Enos

puis pour Argostoli, la grande ville de l’île, mal placée pour les petits plaisanciers car à 35 milles des autres ports. Elle reçoit surtout de gros paquebots de croisière dont les passagers y trouvent ce qui existe peu par ailleurs en Grèce : des magasins de luxe, de mode, de fringues… car le cadre il n’a rien de typique ou d’exceptionnel. Après un grand tour à pied le long du port et dans la rue piétonnière surchauffée .

Argostoli
Argostoli
Argostoli
Argostoli
Argostoli
Argostoli

Argostoli

nous abandonnons les lieux pour descendre le golfe vers la mer et nous trouvons une taverna accueillante dans une pinède au bord de l’eau : au menu, skordalia, sardines et calmar grillés (félicitations au chef pour la cuisson : en Grèce, c’est souvent trop grillé) .

Taverna sous les pins au bord de l'eau
Taverna sous les pins au bord de l'eau
Taverna sous les pins au bord de l'eau
Taverna sous les pins au bord de l'eau
Taverna sous les pins au bord de l'eau
Taverna sous les pins au bord de l'eau
Taverna sous les pins au bord de l'eau
Taverna sous les pins au bord de l'eau

Taverna sous les pins au bord de l'eau

De Meganisi à Céphalonie

Retour par la côte Sud, vue d’en haut, et arrivée à Sami en fin d’après-midi : pas de vent, grosse chaleur, bière pression, eau gazeuse. Grosse fatigue, on ne repartira pas demain matin.

Ce mardi matin, promenade à pied vers le site de l’ancienne ville romaine de Sami. Mentionné par une pancarte 1 km avant d’y arriver, une fois sur le lieu supposé, plus aucune indication, juste quelques murets et une arche en pierre mis en valeur par des moyens de travaux publics (tuyaux, barrière orange…) .

Mais la plage est à 100 m : un bon petit bain dans une eau un peu douteuse du fait de la proximité du port et du caractère fermé de la baie ; heureusement une douche d’eau pure et fraîche installée en bord de plage rince les mauvaises impressions.

Sami et notre tente sur le port
Sami et notre tente sur le port
Sami et notre tente sur le port
Sami et notre tente sur le port
Sami et notre tente sur le port
Sami et notre tente sur le port
Sami et notre tente sur le port
Sami et notre tente sur le port
Sami et notre tente sur le port

Sami et notre tente sur le port

Mercredi 24 Juillet : Sami – Poros

Derniers 15 milles au moteur au Sud-Est de Céphalonie pour rejoindre le port de Poros, principalement utilisé par les ferries en provenance de Grèce, du Péloponnèse et des îles voisines. Trafic intense. Belles plages aux alentours.

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 13:40

Aux lecteurs :

La société qui héberge ce blog a fait une mise à jour du logiciel et le rédacteur n'a pas tout compris des modifications, et encore moins comment l'utiliser au mieux. Il vous prie donc de l'excuser si la forme est encore moins maîtrisée qu'avant.

Un élément nouveau et positif est l'utilisation des diaporamas : les photos cachent dorénavant des diaporamas, séries de photos qu'il faut activer en utilisant les flêches qui apparaissent à droite et à gauche de la photo quand on passe la souris dessus.

Samedi 6, Dimanche 7, Lundi 8 Juillet 2013 : Ithaque-Vathi - Petalas

Une petite heure pendant laquelle Eole s'efforcera de déplier nos voiles mais surtout du moteur, encore du moteur pour aller d'Aghia Efimia à Vathi d'Ithaque en passant par le Sud de cette île.

Vathi d'Ithaque
Vathi d'Ithaque
Vathi d'Ithaque
Vathi d'Ithaque
Vathi d'Ithaque
Vathi d'Ithaque

Vathi d'Ithaque

Deux jours à Vathi amarrés au quai, à ne rien faire, sinon regarder monter la température, organiser les courants d’air avec le taud, vérifier que les chopes de bière sont bien glacées avant d’être remplies, tailler une bavette avec les Français de Hijo del Sol qui arrivent directement de France involontairement poussés par le vent et l’envie de soleil. Dimanche soir, à la taverna-psitaria (restau de poissons), salade d’aubergines fraîches au basilic, croquettes de poulpe, encornets, anchois… et le petit vin blanc accompagnés par un chanteur guitariste qui nous a charmés avec de la musique grecque, soit bien connue et reprise en chœur par l’assistance (les Enfants du Pirée vous connaissez), soit moins internationalement diffusée, mais plus typique, mélodieuse et sentimentale.

Il n’y avait pas de « Skordalia » : purée de pommes de terre à l’ail ; mais comme c’est un plat typique et bon marché qui accompagne soit l’apéritif, soit les petits poissons, Martinon (Martine en langage marmiton) vous en livre la recette :

Ingrédients (pour 3 personnes) :

3 pommes de terre
4 gousses d'ail

4 cuillères huile d'olive
2 cuillères vinaigre de vin ou vinaigre de groseilles

sel

Préparation de la recette

Eplucher et laver les pommes de terre (on peut aussi faire cuire les pommes de terre avec la peau et les éplucher après). Les faire cuire 20 min dans de l'eau bouillante salée.
Après la cuisson, les réduire en purée de préférence avec une fourchette.
Dans un saladier, faire le mélange huile, vinaigre, sel et ail réduit en purée, bien mélanger. (certains remplacent le vinaigre par le jus d’un citron)
Rajouter la purée de pommes de terre, tiède ou froide selon son goût, et bien mélanger tout en gardant un aspect grumeaux. Rajouter sel, poivre, mélanger.

Lundi matin, départ pour Petalas, escale sur le chemin de Missolonghi où Vinciane doit prendre le bus vers l'aéroport d'Athènes. Mr Yanmar au boulot.

Mouillage dans la baie de Petalas ; 4 m d’eau trouble, impossible de voir l’ancre. Nuit tranquille, vent de force 1 à 3, de Sud, puis d’Ouest puis de Nord. Sentiment que l'on dérape légèrement malgré le vent faible. Quand on relèvera l'ancre le lendemain, on la retrouvera enveloppée dans un tapis de tissu de 1m x 0,5m : ceci explique cela. Un plongeur aurait-il été surpris par l'heure de la prière et aurait-il oublié son petit tapis au fond ?

Mardi 9 Juillet 2013 : Petalas – Missolonghi

Départ à 7 h 30 pour 25 milles sûrement au moteur vu la prévision météo. Faux ! Après une heure de moteur, un petit zéphyr de NE force 3-4 vers l’arrière : hissez grand-voile et génois : une heure comme ça puis virage vers l’Est, et derrière l’île d’Oksei qui fait le coin, entre île et terre, un vent de couloir de 18 nœuds au près : le premier grand plaisir de voile depuis 2 mois. Une petite heure et le vent mollit progressivement. A midi, il ne reste plus que Mr. Yanmar pour les huit derniers milles.

Arrivée au chenal de Missolonghi
Arrivée au chenal de Missolonghi
Arrivée au chenal de Missolonghi
Arrivée au chenal de Missolonghi
Arrivée au chenal de Missolonghi

Arrivée au chenal de Missolonghi

Arrivée à la marina de Missolonghi à 13 h 30 et au bureau de la trésorière pour s’acquitter des 20 € de parking (électricité, eau, machine à laver et douches en sus).

Température 33°C, gros cumulus au Nord sur les montagnes et bruit de tonnerre.

Le soir, ballade en ville ; contrairement à l’année dernière, même après 19 h, la ville est peu animée ; il semblerait que l’année scolaire est finie et que les étudiants ont quitté les lieux.

Mercredi 10 Juillet 2013 : Missolonghi

Vinciane et Martine sont parties faire un tour en ville, pour trouver la station de bus et réserver le billet qui permettra à Vinciane de rallier Athènes.

Après-midi chaude sous le taud.

Jeudi 11 Juillet 2013 : Missolonghi – Petalas

Vinciane a pris le bus de 6 h 30 pour Athènes. Faire les formalités administratives à la police ( la première fois depuis Preveza ?), s’acquitter des frais de port, nettoyer le bateau, faire quelques dernières courses, et vers midi, nous voilà repartis. Plein Sud pour les deux milles du chenal d’accès à Missolonghi, virage vers l’Ouest à la bouée, et, comme très souvent, vent de face force 3 pendant 2 heures et demie. Virage à droite entre l’île d’Oksei et la côte continentale : on hisse les voiles, mais le relief de l’île ne laisse pas passer le vent ; on affale, 20 mn plus tard le vent rentre de face entre île et terre en accélérant dans le rétrécissement, puis en faiblissant à nouveau une fois sorti de ce petit détroit. Moteur donc, le vent force 3 monte, notre trajectoire s’est orientée au Nord-Ouest, mais une forte houle arrive de travers, rendue plus forte et désagréable par la côte toute proche ; les 8 derniers milles seront pénibles, avec un roulis violent et le vent force 4 de face. Heureusement, la baie de Petalas est un havre et derrière l’île, la houle ne passe pas. On jette l’ancre en vérifiant bien son bon accrochage, nos deux derniers passages ici ne nous ayant pas laissé de bons souvenirs quant à la qualité de l’ancrage ; mais là, ça tient, face à des rafales qui montent à 25 nœuds, et ça va durer jusqu’à tard le soir. Mais finalement la nuit sera très calme, et le réveil se fera au milieu d’un lac.

De Missolonghi à Petalas. Au mouillage à Petalas
De Missolonghi à Petalas. Au mouillage à Petalas
De Missolonghi à Petalas. Au mouillage à Petalas
De Missolonghi à Petalas. Au mouillage à Petalas
De Missolonghi à Petalas. Au mouillage à Petalas
De Missolonghi à Petalas. Au mouillage à Petalas
De Missolonghi à Petalas. Au mouillage à Petalas
De Missolonghi à Petalas. Au mouillage à Petalas
De Missolonghi à Petalas. Au mouillage à Petalas
De Missolonghi à Petalas. Au mouillage à Petalas
De Missolonghi à Petalas. Au mouillage à Petalas
De Missolonghi à Petalas. Au mouillage à Petalas

De Missolonghi à Petalas. Au mouillage à Petalas

Vendredi 12 Juillet 2013 : Petalas – Levkas-Dissimou

25 milles au programme pour aller retrouver Chantal et Daniel et leur bateau Beg An Ar Vir au mouillage sur la côte Ouest de Levkas. La prévision météo dit que le vent, toujours de Nord-Ouest donc de face, va monter à force 4-5 vers midi ; d’où l’intérêt d’aller s’abriter sous le vent de l’île de Levkas avant le fraîchissement du vent. Départ à 6 h 30 : vent tel que prévu en direction, force 2-3 jusqu’à 11 h 30 et jusqu’à Ormos Dessimou (la baie de Dessimou) où nous jetons l’ancre à proximité de Beg An Ar Vir : arrivée dans les temps pour… l’apéro.

Petite crique dont la profondeur d’eau croît rapidement dès qu’on s’éloigne du bord. On mouille l’ancre sous 15 m d’eau loin de la plage qui occupe la zone centrale. Etant située dans le détroit entre Meganisi et Levkas, cette baie, enserrée dans les collines, ne voit que le vent du Sud qui passe dans le détroit, qui souffle tout le jour et s’arrête la nuit : c’est très ventilé la journée et on ne sent pas du tout la chaleur ; le soir, le vent tombe en même temps que le soleil disparaît et la température reste modérée.

Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)
Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)

Deux jours à Ormos Dessimou avec Chantal et Daniel (Beg An Ar Vir)

L’atmosphère est très familiale avec deux petits campings aux extrémités de la plage, deux tavernas bon marché, deux zones d’amarrage pour les zodiacs des touristes et trois ou quatre barques de pêche qui, matin et soir, vont prélever en mer, les quelques poulpes et poissons de roche qui alimentent les marchés locaux. Les baigneurs sont nombreux et, équipés de masques et tubas, ils visitent toutes les anfractuosités des rochers voisins où la faune abonde.

Samedi 13 Juillet 2013 : Levkas-Dissimou

Journée calme et tempérée entre la baignade, la sieste et la taverna du coin le soir : la patronne et /ou serveuse nous accueille avec un sourire grand comme ça, se plie en quatre pour accéder à nos moindres désirs, nous met les restes dans un sac, et nous offre le digestif anisé grec à la fin.

Dimanche 14, Lundi 15, Mardi 16 Juillet 2013 : Levkas-Dissimou - Meganisi

Départ pour notre jardin marin, notre mouillage favori, précédés par Beg An Ar Vir, qu’il faut remercier de nous l’avoir fait découvrir. Eux-mêmes vont y retrouver Christian et Catherine, sur Legend, des briscards de la Grèce maritime et terrestre qui écument les chemins des Héllènes depuis quelque(s) décennie(s) et savent, parmi les cailloux qu’ils ont semés, où sont les pépites.

La chance nous sourit, car, malgré le nombre de voiliers qui mouillent à Meganisi, il y a encore de la place sur notre filon, à côté d’un Allemand portant bannière de l’autonomisme bavarois, déjà amarré là il y a un mois et qui joue les arapèdes ou les berniques.

L’eau claire s’est peu à peu réchauffée et il n’y a plus d’hésitation à entrer dans l’eau.

Lundi matin, nous partons à pied à Vathi (de Meganisi) ; Vathi est un nom porté par beaucoup de ports en Grèce car il signifie profond (voir bathyscaphe en français), sombre, en parlant de l’étroitesse d’une baie, de la profondeur de l’eau, peut-être aussi de son orientation par rapport au soleil. Pour Ithaque comme pour Meganisi, la baie de chaque Vathi est plutôt bien enfoncée dans les terres, impression encore renforcée à Vathi d’Ithaque par l’altitude des reliefs environnants.

Le chemin vers Vathi est d’abord un sentier franchissant la colline dans la pierraille et la végétation d’épineux, puis une route empierrée qui longe la baie voisine d’Abelike, et enfin une route goudronnée. Deux à trois kilomètres où les bleus et les verts se succèdent et se mélangent avant l’arrivée au port encore endormi à cette heure matinale. De zone d’ombre en zone d’ombre, on parcourt la rive Sud de la baie, garnie surtout de tavernas, de cafés et de mini-markets. Les magasins de fringues ne sont pas encore apparus dans ces villages : probablement que le stade de « développement » est encore insuffisant. Les sous-développés que nous sommes visiteront un mini-market et trouveront une terrasse accueillante pour une réhydratation préventive avant de reprendre le chemin vers notre havre. A l’arrivée, vite plouf dans l’eau !

Meganisi-Vathi
Meganisi-Vathi
Meganisi-Vathi
Meganisi-Vathi
Meganisi-Vathi
Meganisi-Vathi
Meganisi-Vathi
Meganisi-Vathi
Meganisi-Vathi
Meganisi-Vathi
Meganisi-Vathi
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Meganisi-Vathi

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 07:23
Vonitsa - Meganisi - Ithaque - Céphalonie

Aux lecteurs :

La société qui héberge ce blog a fait une mise à jour du logiciel et le rédacteur n'a pas tout compris des modifications, et encore moins comment l'utiliser au mieux. Il vous prie donc de l'excuser si la forme est encore moins maîtrisée qu'avant.

Deux jours à Preveza. Vinciane arrive ce dernier soir : de Six-Fours à 5 h du matin à Preveza à 19 h 30 dont 2 h 30 d’avion et 6 h de bus. Un bon vent s’est levé et on va profiter du frais à la Taverna « Amvrosios » : aubergines, poivrons courgettes grillés, sardines, calamars, seiches.

Mercredi 26 Juin 2013 : Preveza – Vonitsa

Un petit tour par la case « shipchandler », en français celui qui vend des équipements pour bateau, et achat d’une ancre.

Direction Vonitsa car Daniel et Chantal, du bateau Beg An Ar Vir y arrivent dans l’après-midi avant d’aller récupérer leur bateau. Mais c’est plus prudent d’arriver tôt, car en ce moment le vent qui se lève vers midi est assez fort et l’amarrage par vent de travers à Vonitsa est périlleux (mauvais souvenir de 2012).

Arrivée à Vonitsa avec 15 nœuds de vent de travers, mais, heureusement, il reste une place au quai perpendiculaire au vent, ce qui rend la manœuvre d’amarrage aisée. A treize heures on est à table : salade grecque, melon d’eau, feta, fruits.

15 h 30 nos invités sont là avec le maximum de bagages permis en avion. Plaisir de se retrouver, de se rappeler l’année dernière dans des endroits identiques ou voisins, de se rappeler aussi notre ballade dans le golfe du Morbihan l’hiver dernier. L’après-midi passe vite et le soir, après un petit coup de Muscat de Samos, nous allons au petit restau que Chantal et Daniel connaissent pour ses poissons. Quelques anchois, quelques sardines, quelques calamars et salade grecque pour accompagner. Le lendemain leur chef de chantier (celui qui garde leur bateau à terre pendant l’hiver) vient les récupérer à Vonitsa sur le coup de midi pour les amener au chantier. L’après-midi sera assez ventée (force 5 à 6), mais sans risque vu la position du bateau arrière au vent et amarré au quai.

Vendredi 28 Juin 2013 : Vonitsa –Meganisi

Départ de Vonitsa vers 9 h 30, passage par Preveza et son chenal pour accéder à la mer Ionienne. Force 4 à 5 fraîchissant. La descente vers Levkas au travers se passe vite, grand-voile et génois complètement déployés, avec des pointes à 7 nœuds, juste pour arriver en avance au pont tournant du canal ; deux bateaux se sont ensablés dans l’entrée, mais si les plaisanciers ne connaissent pas bien le coin réputé difficile, les locaux eux connaissent le truc et interviennent rapidement : un bienfait n’est jamais perdu. Trois petits tours dans la darse en attendant l’ouverture ; enfin la sonnerie retentit et la queue leu leu s’engouffre dans le canal. Vent très variable en force et direction, mais à la sortie du canal on peut remettre le génois qu’on gardera pendant une bonne heure, le temps de côtoyer, de l’autre côté cette fois, les îles de Skorpios et Skorpidi chères à la famille Onassis.

Un peu plus bas, c’est Meganisi ; nous essayons la baie de Spartochori et son village perché, mais les quais sont envahis par des bases de location de voiliers : demi-tour direction notre coin favori, le mouillage au Nord de Port Atheni. Ancre, amarres à terre, attention aux oursins ! il est temps de profiter de l’eau de mer puis de déguster une bonne bière bien fraîche.

Samedi 29, Dimanche 30 Juin, Lundi 1er Juillet 2013 : Meganisi mouillage.

Un bateau s’en va du fond de la baie ; comme nous étions un peu secoués par le vent de NE non attendu hier soir, on prend rapidement sa place. Ce matin le vent souffle du Sud et paradoxalement il est frais ; l’après-midi est plus calme. La météo annonce force 6 rafales à 7 pour dimanche ; conclusion on ne bouge pas, mais le vent reste plutôt du niveau force 3. Lundi nos voisins immédiats sont partis et la petite plage aujourd’hui est à nous. Baignade, mots croisés, scrabble, mixmots, sieste. Petite promenade à pied le soir vers la taverne de la baie d’à côté.

Vonitsa - Meganisi - Ithaque - CéphalonieVonitsa - Meganisi - Ithaque - CéphalonieVonitsa - Meganisi - Ithaque - Céphalonie
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Mardi 2 Juillet : Meganisi – Ithaque-Frikes

Nous quittons notre havre de paix en direction de l’île d’Ithaque et du port de Frikes (qui ne veut pas dire dollars en grec). Moteur, à peine 5 nœuds de vent de face ; comme d’habitude les effets du relief transforment complètement les prévisions de vent et le vent de NW force 3 attendu devient SW force 1 à 2 : dans les deux cas, c’est bon pour faire sécher les amarres qui avaient pris un bon bain au mouillage de Meganisi.

Ah, midi, le voilà le vent de NW force 4 pour les 5 derniers milles ; la vallée qui arrive au port est dans le sens du vent qui oscille entre 15 et 25 nœuds ; manque de pot, le quai est perpendiculaire ; d’où le problème à résoudre : amarrage cul à quai, ancre à l’avant avec plus de quinze noeuds de vent de travers. Heureusement il n’y a que deux bateaux au quai espacés de 30 à 40 m ; on vise le milieu, et, vu le vent, on se retrouve à 10 m de celui qui est sous le vent. Ouf, plus qu’à régler comme il faut la longueur des amarres et la tension de la chaîne et on peut passer à table tranquilles, mais légèrement ballotés dans le cockpit, avec le spectacle de ceux qui arrivent et doivent comme nous s’amarrer. Ici, en Grèce, c’est le pays des dieux et, évidemment, malgré la hiérarchie, ils veulent tous commander ; alors ils passent leur temps à se faire des misères, et passent leurs colères sur ceux d’en bas, c'est-à-dire nous les humains. Leur rayon d’action étant limité, vu que ce sont des dieux grecs, c’est ici qu’ils exercent et les grecs, comme les touristes, en profitent. Ne cherchez pas ! la crise des banques, la prévision météo pas bonne, ce sont les dieux… Ceux qui ont eu ou auront le courage de lire l’Odyssée comprendront ce que ces p… de dieux ont fait subir à ce brave Ulysse dont nous sommes sur l’île.

A part ça, Frikes, qui aurait pu être le village de Pénélope aux temps de l’Odyssée, n’ a rien de particulier ou d’alléchant : un vieux moulin à l’entrée du port

Vonitsa - Meganisi - Ithaque - Céphalonie
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Mercredi 3 Juillet : Ithaque-Frikes – Cephalonie-Fiskardo

Cephalonie est la plus grande des îles ioniennes et aussi la plus escarpée avec un sommet de plus de 1600 m d’altitude. Elle est connue pour ses liens historiques étroits avec l’Italie : au cours de la 2ème guerre mondiale, l’armée italienne qui occupait l’île, fit face, avec 9000 chasseurs alpins, à l’armée allemande ; parmi eux, seuls 39 eurent la vie sauve, cachés par les habitants, tandis que 3000 survivants des combats furent fusillés par l’armée allemande.

Fiskardo, tout au Nord de l’île, est la seule ville de l’île qui résista au tremblement de terre de 1953, car bâtie sur un lit d’argile meuble. Des survivants ont vu des vagues se former sur la terre comme elles se forment d’ordinaire sur la mer.

Aujourd’hui, la ville a une vocation essentiellement touristique, les ferries et bateaux de promenade y déversent continuellement des flux de touristes, tandis que les voiliers qui y arrivent tous les jours à partir de midi, s’agglutinent aux quais et jettent leur ancre et leurs amarres dans tous les endroits où il est possible de se caser. Résultat : vers 17 h il n’y a plus 20 m de côte sur toute la baie de Fiskardo qui ne soit occupée par un bateau ; cela fait le bonheur surtout des commerçants : cafés et restaurants, qui malgré leur nombre, sont toujours bon marché et bien remplis, et supermarchés un peu plus chers qu’ailleurs, car ils distribuent beaucoup de produits italiens et anglais. Le reste de l’activité est agricole : élevage caprin et ovin et viticulture ; le cépage Robola, originaire de Céphalonie, est connu dans toute la Grèce.

Vonitsa - Meganisi - Ithaque - Céphalonie
Vonitsa - Meganisi - Ithaque - Céphalonie
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Vendredi 5 Juillet : Cephalonie-Fiskardo – Cephalonie-Sainte Euphémie

Ce matin, largage des amarres, remontée sur l’ancre ; hélas arrivée presqu’au bout, l a chaîne est accrochée par l’ancre de notre voisin. Il faut remonter les deux ancres et à un certain moment user de ses bras pour soulever une ancre par rapport à l’autre et les désolidariser. Inutile de dire qu’on ressort de cette manutention complètement trempé de sueur. Nos voisins français, avec qui on prenait l’apéro hier soir, se confondent en excuses ; malheureusement, quand on est à touche-touche, l’amarrage avec ancre réserve toujours ce genre d’aléas et c’est impossible d’en vouloir au voisin dont on a vu qu’il faisait attention. D’autant que la manœuvre d’échappement, si elle demande des efforts physiques, ne présente pas de danger.

Nous voilà repartis vers le Sud de Céphalonie par le détroit entre cette dernière et Ithaque. La côte est très boisée notamment de pins de Céphalonie, une espèce endémique ici. Elle est aussi parsemée de petites plages souvent abritées constituant autant de possibilités de mouillage : nombreux sont les bateaux qui y sont à l’ancre.

Vonitsa - Meganisi - Ithaque - Céphalonie
Vonitsa - Meganisi - Ithaque - Céphalonie

Arrivée à Aghia Efimia (Sainte Euphémie) vers midi et amarrage sans difficulté, contrairement à 2012, où le vent de travers violent nous empêcha d’accéder au quai et nous contraignit à jeter l’ancre dans le port. Tous les sommets environnants sont plantés d’éoliennes, on comprend que le vent peut souffler fort.

Vonitsa - Meganisi - Ithaque - Céphalonie
Vonitsa - Meganisi - Ithaque - Céphalonie
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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 21:53
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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 21:52

D'abord une petite carte pour situer la promenade ci-dessous d'une dizaine de jours. Départ en haut à gauche de Paxos, passage par Preveza, puis le long de l'île de Levkas vers la baie de Vlikho ; ensuite direction l'Est, l'île de Meganisi, puis les îles de Kastos et Kalamos avant de revenir à PrevezaDe Paxos a Preveza

 

Vendredi 14/06/13 : Paxos-Lakka – Preveza

 

35 milles ; vent nul ou quasi nul ; moteur. De drôles d'insectes croisent notre trajectoire, sans nous agresser.P6140787.JPG 

Arrivée à la marina de Preveza vers 14 h.

 

Samedi 15, dimanche 16 et lundi 17/06/13 : Preveza 

On retrouve la marina « juste nécessaire » et sans fioritures de Preveza : à 10 mn du centre ville, 12 € par jour électricité et eau comprises, pas de douches, mais la plage arrière du bateau est là pour ça. Preveza, c’est la petite ville de province (30 000 habitants), et si certains cafés ou restaurants veulent se donner un air 2010 (confort design, musique d’ambiance, boissons à la mode…), le reste  paraît plutôt rétro, avec plein de petits commerces traditionnels, notamment de quincaillerie, et peu de grandes surfaces. La mode affichée, la vitesse et les vroum-vroum ne sont pas un art de vivre ; le café grec, chaud ou glacé, toujours servi avec un verre d’eau, et la recherche de l’ombre, semblent présider au comportement de tout un chacun. Le dimanche, et presqu’aussi le samedi après-midi, hormis les bars et restaurants, tout est fermé ; la ville est déserte jusqu’à sept heures du soir ; et là, tout s’anime : les bars se remplissent, des musiciens viennent s’approprier le kiosque à musique, des joueurs de dominos assis sur des parapets en ciment disputent des parties acharnées, des marchands ambulants font du blé avec des épis de maïs grillés, et les cérémonies religieuses occupent bien sûr les églises mais aussi leur voisinage, chacun ayant sorti sa plus belle tenue et son plus beau sourire pour la photo.

 

Mardi 18/06/13 : Preveza – Ormos Vlikho

Dernières petites courses à Preveza avant de partir : du gaz et surtout du pain qui, en général, se conserve bien et est mangeable encore le quatrième jour, surtout si on aime le pain rassis.

Pas un souffle d’air, même dans le chenal de Preveza ; à peine un peu de courant favorable ; à la sortie virage vers le  Sud et cinq milles jusqu’à l’entrée du canal de Levkas, obturé par un pont tournant qui permet le passage des bateaux toutes les heures à l’heure pile. Manque de pot, malgré quelques tours supplémentaires donnés au moteur, on arrivera à l’entrée à 10 h 10, donc trop tard, et on jettera l’ancre pour trois quarts d’heure dans la darse d’entrée entre un fort, un restaurant désaffecté et une plage qui donne des deux côtés, sur la mer au Nord, sur la darse au Sud.

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A 11 h le pont tourne et on embouque (on prend en langage de marin) le canal de Levkas : un mille d’abord entre la route et le marais jusqu’à la ville de Levkas, petite bourgade de 15000 habitants, point d’entrée dans l’île, toute entière dédiée au tourisme et à la plaisance. Une marina, gérée par une société anglaise, accueille les bateaux pour un prix parmi les plus élevés de Grèce (souvenir de 2012). Heureusement, la ville permet de s’amarrer à son quai, s’il y a de la place, ou de mouiller dans la rade. Quelques photos à 180 ° pour fixer tout ça sur la pellicule en cas d’un nouveau passage avec arrêt. Pour le plaisancier quand même, c’est un port où l’on trouve tout pour le bateau, de la petite vis en inox à l’équipement électronique sophistiqué, avec, paraît-il, des artisans compétents.

Après Levkas et sa marina « britannique », le canal se prolonge sur 2,5 milles , à babord, avec un chantier branlant de bateaux fatigués, puis à tribord, avec la décharge odorante de l’île survolée par des myriades de goélands, et enfin, des deux côtés avec des marais peu profonds qui vous donnent l’impression d’une zone aquatique terrestre.

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On retrouve la mer ouverte, et un petit vent de 7 à 8 nœuds de face pour longer la côte Est de Levkas et la côte Ouest de Skorpios (l’île d’Onassis) en direction de Nidri et du golfe de Vlikho, une profonde échancrure dans la terre en forme de raquette de tennis. Nidri est un port dans la zone du manche, où le chenal, d’à peine 400 m de large est encombré de pontons de sociétés de location, d’accès à des chantiers de bateaux, et de bateaux au mouillage. 

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 Audace suprême, une petite baie de 300 m de diamètre, donnant sur le chenal, s’appelle « baie de la tranquillité » : au moins une trentaine de bateaux y sont à l’ancre. On avance vers le tamis de la raquette, espérant que l’élargissement permettra de trouver une zone respirable ; on choisit la rive droite, protégée des vents de NW dominants, et, effectivement, il n’y a plus qu’un bateau à l’ancre tous les 100 m.

 

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L’ancre est jetée sur un fond d’herbes de 3,5 m, mais la visite traditionnelle de l’ancre se traduira par un échec ; l’eau est pleine de suspensions et le fond herbeux et sûrement vaseux nuit à la visibilité. Un Français, en train de faire réparer son bateau dans le chantier voisin, et en mal de discussions francophones, viendra, avec son annexe, nous faire la causette et nous expliquer que le golfe de Vlikho, en dépit, ou grâce à son eau turbide, est un vivier de jeunes alevins pour toute la mer ionienne, et la qualité de l’eau y est remarquable. Malheureusement, s’y baigner n’est pas très engageant, le nombre de nageurs le confirme.

Côté géographie, le golfe est enserré entre deux collines à l’Est et à l’Ouest ; de notre côté, à l’Est, c’est la zone d’activités terrestres, avec d’une part le village de Vlikho, à destination touristique (on y a reproduit un vrai « pub »), et, d’autre part, un énorme chantier de réparations ; certaines épaves témoignent du peu de cas fait de la protection de l’environnement. De l’autre côté, à l’Ouest, la pente boisée abrite des villas nombreuses, mais clairsemées, avec leurs petits quais privés.

 

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Mercredi 19/06/13 : Ormos Vlikho - Meganisi

 

Nous n’aurons pas envie de descendre à terre et passerons une nuit particulièrement calme, le golfe au petit matin ressemblant au miroir d’un petit lac de montagne dans lequel se reflètent les sommets environnants. Mais la densité humaine ne plaide pas, à notre avis, en faveur du site, et M. Yanmar nous reconduit calmement vers la sortie. Dans le chenal de Nidri, toujours autant de monde : se sont ajoutés, amarrés au quai, quatre bateaux-promenade, qui accroissent encore l’impression de claustration.

 

A la sortie du golfe, à droite, cap au SE le long de l’île de Skorpios : le super yacht de la famille Onassis n’est pas là (tant pis pour l’apéro, d’autant qu’il est dix heures du matin).

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Bien qu’appartenant à la famille Onassis, l’île a quand même des mouillages autorisés, sauf qu’on ne peut descendre à terre : nous y verrons un bateau ancré au voisinage de la plage préférée de Jacqueline Onassis. C’était la minute « Voici Closer ».

 

Maintenant, direction Meganisi, en grec « la grande île ».

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En forme de trèfle à cinq ou six feuilles, elle offre des mouillages et des petits ports protégés de toutes les directions du vent. Boisée d’oliviers, elle est assez rocheuse, mais de nombreuses petites plages la bordent et ces lieux-là sont pris d’assaut souvent par des groupes de bateaux qui s’y installent en longue durée aves amarres à terre, annexe qui sert de navette entre bateau et plage, vélo sur le chemin qui borde la plage. A un ou deux km, il y a toujours un mini-market pour s’approvisionner. Aidés par les Français du bateau Wadi Rum, nous avons pris leur place qu’ils quittaient à 16 h, en se mettant temporairement à couple. Bonne brise de cinq heures à sept heures, faiblissant jolie à petite brise à l’heure de l’apéro. Un petit coup de blanc avec des maquereaux séchés : inconvénient, c’est un peu salé et la soif vous fait lever la nuit.

 

Jeudi 20/06/13 : Meganisi

 

Un tour à pied jusqu’au bistrot le plus proche pour aller déguster la Mythos sous pression, d’habitude servie avec quelques amuse-gueule locaux, mais nous n’aurons droit à rienP6200850.JPG. Juste une bonne suée pour le retour sous le soleil tonitruant de midi. Heureusement baignade ! Et la journée passe, animée entre cinq et huit par le renforcement du vent et l’arrivée d’une légère houle désordonnée.

 

Des Suédois voisins égayent ( ?) la soirée par un « Bon anniversaire » chanté dans la langue de Shakespeare (lequel d’ailleurs n’avait sûrement jamais entendu cet hymne inoubliable).

 

 

 

 

 

 

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Vendredi 21/06/13 : Meganisi – Kastos

Ce matin, 7 h, pas un souffle d’air, eau transparente et poissons aussi, du moins la faune est très minime. Température fraîche : 25°C . c’est vraiment le moment le plus agréable de la journée.

M. Yanmar va nous conduire à Kastos, île proche de la Grèce continentale que l’on espère en dehors des routes maritimes et terrestres touristiques. C’est bien le cas ! 80 habitants l’hiver : des petits pêcheurs et une activité agricole limitée : oliviers et arbres fruitiers, élevage ovin et caprin.

Un petit port à l’eau claire où l’on ne rechigne pas à aller voir son ancre : fond de sable et d’herbe avec quelques gros cailloux qui ont servi de corps morts : on jette l’ancre au milieu et d’un côté on met les amarres à la digue, de l’autre côté les amarres dont accrochées aux lampadaires de la plage.

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Ici pas d’eau de source potable, pas de poubelles. Tout le monde se côtoie à proximité du port : les pêcheurs évidemment, les bâtiments officiels, mairie et école, les cafés et restaurants, même l’élevage de moutons.

Comme dans les autres ports, les restaurants font œuvre de marketing envers les 80 % de la clientèle que constituent les britanniques. Ici le restaurant qui a le « label » s’appelle « Chef John », un autre s’appelle « Windmill » en référence au moulin à vent qui l’abrite ; plus loin à Kalamos, il s’appellera « George ».

Italianophiles, nous avons délibérément délaissé les noms anglais pour « Il porto », où il n’y avait que trois clients locaux grecs. D’autres français sont allés chez « Bellos » où la clientèle était d’origine variée. Aubergines grillées, mais pas en fines tranches : moelleuses et sucrées, additionnées d'un peu de feta. Calamar et sar grillés. Vin blanc du patron.

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A 9 h du soir, il n’y a plus qu’à attendre que la température baisse pour aller dormir ; ça va descendre jusqu’à 27 ° C

 

Samedi 22/06/13 : Kastos – Kalamos

Jour d’anniversaire, journée d’anxiété : le téléphone va-t-il sonner ? Qui aura le pompon ? Message vocal, SMS ? Les sept milles qui séparent Kastos de Kalamos auront du mal à détourner la tête du sujet du jour : mais tout le monde y sera allé de son message, le capitaine aura réussi à chanter en français.

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Kalamos, c’est Kastos en dix fois plus grand et cinq fois plus pentu. Des oliviers pluricentenaires couvrent les pentes du village ainsi que des citronniers et des bougainvillées multicolores.

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Le port est beaucoup moins propre qu’à Kastos : ancre invisible, vite se rincer en sortant de l’eau. Iorgos, maître de port par envie et par ailleurs patron du restaurant « George » nous tient des discours philosophiques sur la crise grecque, la responsabilité des banques…et sur son « Boss » en nous montrant la photo de sa fille.

La température est encore montée d’un cran (33° C) et on a du mal à s’habituer. Avec le taud, un tunnel d’air se forme et c’est plus supportable.

Vers sept heures le tour du village (150 m de dénivelé) se transforme vite en épreuve. Les maisons habitées sont coquettes, le rez-de-chaussée paraît fermé et non habité, tandis que les terrasses avec tonnelles ombragées abondent ; dans les rues, pas de vue sur mer, mais sur les terrasses, ça doit être autre chose. L’église de loin imposante et propre est finalement de près peu entretenue et le crépi se délabre.  Nombre de maisons, malgré la saison, restent fermées.

 

Il est temps de redescendre pour un ouzo, des anchois marinés (très salés), et des calamars frits chez George. De l’eau, de l’eau !!!. Comme la veille, attendre que la température baisse.

 

Dimanche 23/06/13 : Kalamos – Palairos - Preveza

Etape de 15 MN sans encombre, tout au moteur.

A l’arrivée, petit tour d’inspection du port, choix de la place, largage de l’ancre, marche arrière vers le quai, liaison des deux amarres arrière, et enfin tension de la chaîne au guindeau. Mais la chaîne ne se tend pas ; la chaîne s’enroule, s’enroule et tout d’un coup, plus d’ancre au bout (pas d’ancre et il manque sept à huit mètres de chaîne : un maillon de la chaîne a cassé) : heureusement il n’y a pas de vent. On repart du quai, puis du port pour installer l’ancre qui est normalement à l’arrière ; retour au port, vers une nouvelle place et amarrage selon la même méthode.

Puis un petit coup d’annexe, palmes tuba et plongée vers l’endroit supposé de la perte de l’ancre : la chaîne apparaît posée sur le fond ainsi que l’émerillon de l’ancre brillant en inox. Retour au quai pour demander de l’aide à un Italien au visage avenant et re-retour sur le lieu de la perte avec bouteille de plongée et narguilé (on laisse la bouteille à bord de l’annexe, on y branche un tuyau souple et résistant d’une dizaine de mètres de long équipé d’un embout buccal et on descend sous l’eau avec le seul tuyau). Mais manque de pot, impossible de trouver notre chaîne et notre ancre : on en trouve une autre, mais en soulevant ça remue la vase et c’est le marron foncé. Malgré la poursuite des recherches le nez au fond, on ne retrouve pas notre ancre. Plutôt que de payer un plongeur, sans être sûr qu’il réussisse, on décide d’abandonner et d’acheter une autre ancre, et pour ce faire, de retourner ce soir même à Preveza.

 

Les 15 milles sont devenus 35, la petite étape est devenue moyenne, l’amarrage à la marina de Preveza  a terminé avec plaisir cette journée fatigante. Une bonne brise s’est levée en fin de journée et a un peu refroidi l’atmosphère, rendant plus facile la récupération nocturne. Deux jours à Preveza ne seront pas de trop pour se refaire une santé.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 17:55

Samedi 08/06/13 : Corfou – Mouillage de Ak. Dhrepanon

Départ de Corfou après déjeuner. Objectif : Le golfe de Valtou et plus précisément la baie de Lygia, une échancrure entre deux collines a priori bien protégée. C’est vrai que le coin est peu fréquenté, mais les deux très petites baies intéressantes sont occupées par des bateaux et le vent qui s’engouffre dans la deuxième plus profonde est maintenant à 18 nœuds, pile dans l’axe et le bateau à l’ancre tangue fortement sous l’effet de la houle. Demi-tour, pour aller de l’autre côté de la colline, au mouillage de Ak. Dhrepanon (cap D…).

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Ici, plus de vent, baie peu profonde (3 à 4 m), mais fond de vase. L’eau est trouble, il faut vraiment plonger près de l’ancre pour la voir. Fin d’après-midi et soirée calmes, malgré le passage à 1 km des ferries qui font la navette entre Igoumenitsa sur la terre grecque et Corfou.

 

Dimanche 09/06/13 : Mouillage de Ak. Dhrepanon – Platarias

Petit coup de moteur entre le mouillage et Platarias située à 7 milles ; arrivée vers 13 h. Platarias est un lieu estival dont le fond de la baie est constitué d’une plage longue de 2 km, bordée de palmiers et d’eucalyptus, très  peu bétonnée et très peu fréquentée : dommage pour les absents !

A côté le port possède deux quais : l’un sur le front des restaurants face à la mer, l’autre en forme de conque refermé sur le village. Nous nous amarrons sur le deuxième, car le premier est envahi par les sociétés de location qui ont trouvé dans cet endroit gratuit (pour nous tout au moins) une base de choix pour des croisières à la semaine dans la mer de Corfou. L’inconvénient est que le côté commercial du village a pris le dessus, avec des produits plus chers même qu’à Corfou et beaucoup moins de choix. Il faut dire que ce dimanche les locataires de bateaux arrivent et prennent d’assaut les 3 mini-markets. Les lignes téléphoniques ne sont pas à la dimension de la demande des estivants, surtout avec l’explosion des smartphones et la liaison Internet reste limitée à 2G, ce qui permet tout juste d’avoir de la messagerie.

Néanmoins du côté où l’on se trouve, les pêcheurs sont légion, professionnels en bateau comme amateurs à pied et ils se bousculent de jour comme de nuit avec un matériel de pointe pour occuper les plates-formes du quai qui donnent sur la mer. Peut-être que l’acqua altaP6100712  que l’on observe en ce moment est propice à la venue du poisson. Les bateaux de promenade viennent aussi y faire le plein

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 dérangeant les pêcheurs confortablement installés. Le dépôt de poubelle n'est pas du plus bel effet.

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Lundi 10/06/13 : journée à Platarias.

Dimanche, pas de fuel, c’est fermé ; lundi matin téléphone à la station qui livre le fuel par petit camion ; la livaison prévue à midi n’aura lieu qu’à 14 h. Puis un bateau d’anglais de 17 m viendra s’amarrer à côté de nous, et malgré nos récriminations, installera son ancre de façon à ce que sa chaîne croise la nôtre. Conclusion : on n’est pas pressé, on ne va pas faire des manœuvres difficiles, on attendra le départ des anglais ; finalement à 16 h, on décide de rester à Platarias jusqu’au lendemain matin.

 

Mardi 11/06/13 : Platarias – Paxos-Baie de Lakka

Un renforcement du vent est annoncé pour l’après-midi ; départ à 7 h pour les 16 milles vers Lakka.

Arrivée à 11 h : beaucoup de monde encore au mouillage depuis la veille, mais peu à peu les bateaux partent. On en profite pour jeter l’ancre par 4 m de fond de sable dans une eau transparente et turquoise P6130766P6110727

(elle est même remontée dans les WC) : c’est un plaisir d’aller vérifier que l’ancre est noyée dans le sable.

 

 

 

 

 

 

 

 

Autour, il y a bien encore une quinzaine de bateaux mais assez espacés pour que chacun y trouve sa tranquillité. Et voilà le soleil, le soleil qui nous dit : Prenez un verre de bière si le cœur vous en dit… Et voilà le vent, le vent qui nous dit : je vais souffler, souffler, mieux vaut attendre pour le verre de bière… 19 h : vent de NW 40 à 50 km/h : les bateaux ont tendance à tricoter mais sans faire de mailles ; le voisin a mis ses pare-battages, sûrement au vu de notre agressivité ; c’est plus prudent de prendre l’apéro à bord. Le GPS confirme la bonne tenue de l’ancre. La houle rentre un peu dans la baie, ça roule ; restons assis et tenons notre verre de blanc de Crète (la bière pression n’est pas encore installée) et nos croutons tzatzikiés – beurrés de tzatziki : crème, fromage blanc, concombre, ail -.

 

Mercredi 11 et jeudi 12/06/13 : Paxos-Baie de Lakka

La séance de massage dorso-fessier va durer jusqu’à 4 h du matin et le bref sommeil ne sera guère réparateur. A 9 h, la table du cockpit est installée dehors : le petit déjeuner sera lui réparateur, et fera disparaître les crispations nocturnes. Le bleu turquoise qui pénètre la rétine quand le regard se pose sur le plan d’eau, participe aussi à l’apaisement. Le vent est censé reprendre vers midi, mais le ballottement diurne est plus facile à supporter.

Le vent a repris cet après-midi, mais s’est vite stabilisé vers 15 km/h. Heureusement ! Un anglais aux commandes d’un gros catamaran avait jeté son ancre devant nous, et, sans doute victime d’une sécheresse de gosier, l’équipage, sans trop de vérification de la bonne tenue de l’ancre, s’est précipité en annexe vers le village. Et ce qui devait arriver arriva : l’ancre a dérapé et le catamaran s’est mis à dériver vers nous, les premiers derrière. Tous les plaisanciers au mouillage se sont mobilisés (appels au haut-parleur, appel en VHF, visite des bistrots et restaurants du village). Le vent avait faibli et juste avant la collision, tout en restant sur l’ancre, on a réussi une manœuvre d’évitement au moteur. Dix minutes plus tard deux membres de l’équipage du catamaran, sont revenus en annexe, montés à bord et sans excuses ni regrets, ont, avec une nonchalance toute britannique, mis le moteur, relevé l’ancre, et presque demandé de nous pousser pour pouvoir passer. Nous qui étions prêts à passer à table, ça nous avait coupé l’appétit.

Nuit encore un peu agitée par les relents de houle.

Jeudi : Plaisance, plaisir : enfin le bonheur de descendre l’annexe, d’aller faire un tour au village, d’y manger au restaurant à midi, de faire à pied le tour de la baie, de retourner au bateau, de se remplir les yeux de ces couleurs lumineuses et contrastées, de se baigner dans cette eau qui retrouve de la clarté mais reste fraîche, de faire la sieste…  

Sur les photos, en vrac; vous y verrez :

  • notre bateau reconnaissable à ses pare-battages encore en place de la manœuvre d’évitement de la veille
  • les oliviers et chênes verts plus que centenaires étagés dans ces restanques marquées de murets de pierre sèche
  • un pêcheur représentant d’Ikea Marine
  • un tracteur servant de moyen de visite pour les chemins escarpés
  • le tour de Lakka , vu du haut du bas et des quatre points cardinaux
  • l’assiette de calamar grillé dégustée dans un petit restaurant au bord du quai, sous la tonnelle, et le petit vin blanc… qu’on entend déjà chanté, mais qui n’est pas sur la photo
  • toutes les variantes de bleu que l’appareil a du mal à rendre

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Nous ne sommes pas allés dans les îles du bout du monde, mais avouez que la baie de Lakka dans l’île de Paxos vaut bien un détour et que nous sommes vraiment favorisés d'être là.

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 19:54

Samedi 01/06/13 : Kotor

15 h : ciel toujours aussi gris foncé. Il pleut quasiment sans discontinuer depuis ce matin. La cuisinière fait des gâteaux. Maintenant il grêle.

17 h : le ciel s’est dégagé peu à peu, et il fait grand beau ; des lambeaux de nuages blancs restent accrochés vers les sommets. Très grande luminosité. Promenade vers le fond de la baie : grands hôtels et immeubles de l’ère yougoslave en ruine : affreux !

19 h : retour au bateau ; de nouveaux nuages s’annoncent gris clair d’abord puis plus foncés.

Risotto aux légumes de saison.

Nuit calme sans pluie forte.

 

 

Dimanche 02/06/13 : De Kotor  à Bar (Montenegro)

Ce matin les dernières prévisions météo, c’est vent faible, pluie  faiblissant jusqu’à midi.

Départ 7 h 45 ; ciel gris sur tout l’horizon. Pas de pluie.

 

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Croisement d’un paquebot devant Perast : il arrive à prendre le virage.

 

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Sortie des Bouches de Kotor vers 11 h , ou plutôt, du désert marin des Tartares (Ciao, Dino Buzzati), vu les fortifications et les rêves de gloire associés .

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Et là, au lieu de virer à tribord vers la Croatie et Dubrovnik, on vire à bâbord vers le Sud pour retourner vers la Grèce. Eh oui ! On en a marre de la pluie, des orages, du froid et on a décidé d’aller retrouver des contrées plus chaudes ! Pas de Croatie, et bien sûr pas de Venise ! ce sera pour une autre fois et sûrement plus tard dans la saison.

Donc direction Bar, dernière ville du Montenegro, pour notre dernière nuit dans ce pays qui méritait bien cette visite d’une semaine.

Mais on n’avance plus : le GPS indique 3,5 nœuds alors que le loch marque 6 nœuds. 2,5 nœuds de courant qui vont progressivement diminuer jusqu’à Bar, mais vont nous faire faire 10 milles de plus. Encore jamais vu pour nous en Méditerranée : ce serait dû à des périodes longues de Sirocco (vent du Sud).

17 h : arrivée en zone sous douane dans le port de Bar (au Montenegro, en Europe) dans l’espoir d’obtenir les papiers de sortie du territoire et de passer un bout de nuit sous douane sans payer la marina comme d'autres avant nous l’ont fait. Mais ce douanier-là n’avait certes pas l’humour de Fernand Raynaud et primo impossible de passer la nuit sous douane, secundo les papiers vous seront faits une demi-heure avant le départ.

 

 

Lundi 03/06 : De Bar (Montenegro) à Orikum (Albanie)

Lever à 1 h 30, direction la douane monténégrine. Un autre douanier endormi ne retrouve pas le nom du bateau sur son ordinateur et au bout de 20 mn abandonne, va tamponner les passeports et nous souhaite « bon voyage ».

A 2 h 30 on quitte Bar pour une étape de 110 milles, soit environ 22 h, à destination de Orikum.

Jusqu’à 5 h 30, pluie (alors que la prévision météo n’en donnait pas), puis gros nuages menaçants avec rafales ; dès qu’on est un peu loin des grains, un petit coup de voiles pour améliorer la moyenne.

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Enfin vers midi les nuages se sont dissipés et un beau soleil réchauffe bateau et passagers. Le vent chute, la mer s’étale, et on tape un bon six nœuds au moteur. Casse-croûte puis lecture, mots croisés… il y en a pour jusqu’à minuit au moins. A vingt milles de l’arrivée, coup de SSW  force 5 en plein dans nez avec houle : résultat : vitesse 2 à 2,5 nœuds pendant 3 heures – et ça tape - et arrivée à Orikum à 2 h du matin. Plaisir de la Plaisance, quel beau pléonasme ! Vite les papiers aux autorités, toujours en éveil, et bonne nuit.

 

 

 

 

 

Mardi 04/06 et Mercredi 05/06/13 : Orikum

Repos à la Marina d’Orikum. Courses au village.

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Tentative de visite du site archéologique d’Orikum ; celui-ci est à l’intérieur d’une base militaire et il faut une permission pour visiter : pas la meilleure façon d’attirer le touriste.

 

 

 

 

 

 

Pourtant, les Albanais à la Marina sont réellement sympathiques : que ce soit les responsables opérationnels ou celui qui possède un bateau ancré ici, ils cherchent vraiment le contact, sont friands d’informations sur notre mode de vie et notre pays, invitent les plaisanciers à boire une bière, à visiter le pays…sans aucune contrepartie. Midi : apéro avec des bordelais voisins de quai, salade ; sieste. Soir : apéro chez les bordelais,dîner, dodo. Demain départ matinal pour la Grèce.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 06/06/13 : de Orikum (Albanie) à Erikoussa (Grèce)

Départ 6 h du quai d’Orikum.

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C’était prévu, déclaré mais le policier est là, pour saluer notre départ. Vent entre force 3 et 4 faiblissant. Les voiles sont hissées après le cap Linguetta

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qui nous fit des soucis trois semaines plus tôt dans l’autre sens mais arbore toujours ses blockhaus horribles. Voiles affalées puis rehissées, puis en ciseau, le plaisir fut de courte durée et M. Yanmar, il faudrait dire le maître-moteur de ce bateau, réaccomplira imperturbablement, mais non sans bruit sa mission ; à trois milles d’Erikoussa, nouvelle petite soufflante de vent arrière, pour une demi-heure la flemme l’emportera et les voiles resteront enroulées.

 

Erikoussa est une île grecque circulaire d’1,5 km de diamètre, peu élevée, et habitée de pêcheurs et de touristes à la saison. L’habitat y est fait de petites maisons dispersées dans un paysage très arboré. Aujourd’hui, trois baigneurs sur la plage.

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Arrivée vers 15 h dans la baie S de l’île, abritée du vent, moins de la houle. Ancre larguée dans une belle eau bleue, sur fond de sable. Et, et… Zorro… (non !), mais première baignade de l’année pour aller vérifier l’accrochage de l’ancre, en petite combinaison certes, mais l’eau fait quand même 22° C.

Sensation de retrouver un ciel, une mer, une température plus en rapport avec nos attentes.

 

 

Vendredi 07/06/13 : Erikoussa - Corfou

La nuit a été douce, bercée par une houle un peu trop forte au gré de Martine ; ce matin, sans réveil, on a raté l’heure, et le départ, prévu à 7 h, se fera à 8 h en direction de la citadelle de Corfou et le petit port de Mandraki. Au lever, beau soleil, ciel bleu, légère brume, une belle rosée recouvre le bateau et la température est un peu fraîche. Tout cela donne envie de se lever et d’aller plus loin.

Vers 11 h on longe la côte Nord de Corfou et ses belles villas enfouies dans la verdure (alors qu’en face se dressent les montagnes arides et désolées de l’Albanie)

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Puis à midi, on s’engouffre dans le détroit entre Corfou et l’Albanie, large de 2 km, tandis que le vent se réveille un peu.

Peu de temps après nous voilà au port de Mandraki, comme à l’aller, juste en-dessous de la citadelle qui se reflète dans des eaux limpides . Le port est loin d’être plein ; nous n’avons d’ailleurs vu que quelques bateaux comme le nôtre sur la petite mer qui sépare Corfou de la Grèce. Par contre dans le port de Corfou, il y a cinq paquebots de croisière.

 

D’une part, le fromage, le chocolat et le jaja sont épuisés et, d’autre part, la relation avec le monde extérieur lointain nécessite une carte SIM grecque ; l’après-midi servira entre autres à combler ces manques et à continuer la visite de Corfou.

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