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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 17:48

Jeudi 24 Mai. Fiumicino – Ponza

Debout à 6 h pour assister au lever du pont de Fiumicino. P5240747

Religieusement, nous avançons d’abord sur un fleuve d’huile, puis, au fur et à mesure qu’on approche de l’embouchure, nous arrivons dans les montagnes russes. Une heure plus tard, nous sommes à la sortie du fleuve-canal et nous mettons cap au SE vers les îles Pontines, groupe de petites îles volcaniques situées au NE de Naples. La plus célèbre Ponza a une forme d’arc de cercle correspondant probablement au cratère d’un ancien volcan. Le village est très coloré, le port rempli de barques de pêche et l’île est connue pour ses fêtes religieuses à mi-juin dédiés à San Silverio : le village et les bateaux de pêcheurs sont pavoisées et une effigie du saint est promenée dans l’île et dans les îlots voisins dans une procession très bigarrée. Nous voilà donc au mouillage devant le village à 20 h, après 13 heures marquées par beaucoup de moteur et quelques tentatives de propulsion à voile en fin d’après-midi. Ce soir, pas de vagues, pas de vent et, à l’ancre, six bateaux sur sept arborent un pavillon français.

P5240757---Copie.JPG

Vendredi 25 Mai. Ponza – Ventotene (25 Milles)

Pas ou peu de vent ; moteur ; brume épaisse, vers la fin du parcours on ne voyait pas à 100 m. Nous arrivons au vieux port, un antique port romain car l’île de Ventotene servait de lieu d’isolement pour ceux qu’on ne voulait plus voir à Rome, en particulier les femmes intrigantes. Cette pratique a d’ailleurs été reprise pour les hommes sous Mussolini et la prison de San Stefano à un mille de Ventotene, aujourd’hui fermée, est entretenue et se visite. P5270807.JPG

 

 

Le port est une merveille :  il utilise les vestiges romains ; il avait été creusé dans le tuff, et les nouveaux quais et digues s’appuient dessus ; diverses échoppes trouvent place dans des grottes taillées aussi à la même époque. La culture locale est la lentille, ainsi qu’une asperge géante fournie, selon l’éloignement du bout (de l'asperge), aux cantines des écoles, des entreprises et des hospices de vieillards selon le principe suivant : c’est aux jeunes de se faire les dents (voir photo).P5250796.JPGA cette date, l’île est un havre de paix, sans marchands du temple, sans harangueurs et solliciteurs de tout poil ; Internet ne fonctionne pas au vieux port, le téléphone passe difficilement pour certains réseaux. On se dit bonjour dans les rues : en italien « buon giorno » ou « salve ». Les visiteurs sont des voileux, des plongeurs et des touristes qui s’adonnent à la baignade dans un site grandiose et peu peuplé. Sûrement que c’est différent l’été, vu la taille des ferries qui arrivent au port de commerce. P5250803.JPG

Samedi 26, Dimanche 27, Lundi 28 Mai matin.

Repos à Ventotene. Un producteur avec son Piaggio vient tous les matins au port proposer ses produits locaux : œufs, pommes de terre nouvelles, courgettes et fleurs du même nom, fenouil, salades, lentilles de l’année passée, oignons doux. Ce matin, il pleuviote. Partira, partira pas ? Invités à l’apéro à midi par des compatriotes de la Royale venus à titre privé, on attendra 13 h pour voir clair, autant que possible ! Finalement, partira pas aujourd'hui. Ce soir, nos marins galonnés voisins viennent manger des pâtes à notre bord.

Demain, c'est sûr, on s'en va vers Procida et la baie de Naples. La prévi météo est qu'il ne pleut pas et que le vent sera faible.

A plus tard

 

 

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 10:01

Vendredi 18 Mai. 70 milles au programme entre Giglio et le port d’Ostie 20 km au SW de Rome. Départ 8 h ; comme souvent jusqu’ici vent en plein dans le nez, on se traîne entre 4 et 4,5 nœuds : arrivée prévue vers minuit. Mais heureusement en début d’après midi, le libeccio, vent de SE, se lève ; avec moteur plus voiles, la vitesse passe au dessus de 6 nœuds. Les heures passent, le rapalla suit sans séduire le moindre thon, et vers 19 h l’embouchure du bras Nord du Tibre est en vue, la mer est plate, et on ne risquera pas de mascaret - une vague qui se produit quand le courant naturel du fleuve s'oppose au courant créé par la marée ou le vent - en prenant le bras du fleuve qui mène au port de Fiumicino. Celui-ci est beaucoup plus populaire que celui d’Ostie, plus accessible mais encombré par les yachts de la jetset. A 20 h entrée dans la Darse Traiano et merci à Jean, qui se reconnaîtra, de nous avoir indiqué ce lieu ; la darse est très encombrée, à la fois de bateaux et de débris surtout ligneux charriés par le Tibre.P5190640.JPG

 

 On squatte une place entre deux bateaux, jusqu’à ce qu’un avenant propriétaire d’un bateau voisin nous informe que cette place est celle d’un bateau qui lui appartient, qu’on peut y rester, et qu’il faudra aller au bureau du club nautique s’enregistrer et payer le lendemain.P5190642.JPG

Samedi 19 Mai. Le lendemain donc, le responsable du club nous fait cadeau de la nuit passée et nous passons la journée entre bateau et ville avant d’emprunter, à 20 h, la remontée du Tibre sous la passerelle puis le pont-levis, pour aller stationner à couple d’autres bateaux au chantier  Constellation, où nous avions passé 4 jours en 2010.

P5190651 P5190646.JPG

Dimanche 20 Mai (Domenica chiuso ou Sunday closed). Lever entre 9 et 11 h. Temps très maussade. Repos. Rien. RAS. Test du cubi de vin blanc : décidément tout est moyen. La météo annonce de la pluie. Pierre a décidé de rentrer le lendemain à Toulon.  

 

Lundi 21 Mai. Bus jusqu’à l’aéroport. Navette de l’aéroport à la Gare Centrale de Rome. Pierre prend vers 13 h le train  qui l’amènera à Nice dans la soirée, mais sans correspondance vers Toulon. Les compagnies ferroviaires française et italienne ont dû s’organiser !!! Pour nous, Dolce Vita, on se promène dans Rome à pied, de la Gare Centrale à la Fontaine de Trevi P5210657.JPGpuis à la Place Navone, au Palais FarneseP5210670.JPG enfin vers le marché P5210675.JPGaux fleurs, où l'on vend des pâtes aux couleurs fleuries, avant de reprendre le train vers Fiumicino et notre bateau où, en arrivant, l’orage déverse ses trombes sur la lessive que Martine vient d’étendre. Tout aux abris !P5210681.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 22 Mai. Matinée consacrée aux servitudes (lessive, courses, menus travaux) dans une ambiance pluvieuse. Le programme de l'après-midi c'est la visite de la chapelle Sixtine ; mais ça commence mal, erreur de bus, 1 h de perdue, arrivée au Vatican à 15 h 30, alors que la visite de la chapelle ferme à 16 h : projet remis au lendemain. On en profite pour faire un tour à la Basilique Saint-Pierre, riche, monumentale, pleine de monde (surtout des photographes comme moi, peu "confits dans la dévotion").   Voilà une belle sculpture en marbre choisie parmi une floraison de sculptures de peintures dont on ne peut qu'apprécier le volume et l'expertise du travail, et la beauté du résultat.P5220688P5220694

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un km plus loin, un petit tour par le château Saint-Ange (ci-dessous), qui servit de prison, et de cadre à un opéra de Puccini, La Tosca, héroïne qui meurt, comme son amant poète passé par les armes, sur le parvis de ce même château.P5220697.JPG Puis changement de décor, les bords du Tibre, et enfin le quartier des beaux magasins au voisinage de la Place d'Espagne et de l'Eglise de la Trinité des Monts (ci-dessous). Les belles dames et les parapluies sont de sortie.P5220707.JPG

Un petit arrêt à la gare pour changer l'eau, et on rentre au bateau.

Quart d'heure gastronomique : ce soir, spaghetti alle vongole veraci (en français spaghetti aux palourdes). Bien nettoyer les palourdes ; les faire revenir dans un poëllon avec ail, huile d'olive, poivre, sel, et vin blanc jusqu'à ce qu'elles soient ouvertes et que ça embaume. Réserver. Faire cuire les pâtes comme d'habitude, de préférence al dente. Quand elles sont prêtes, les égoutter et les verser dans le poëllon et faire mijoter en rajoutant un peu de l'eau de cuisson des pâtes. Déguster ensuite en accompagnant avec un blanc du pays, pas trop sec. Normalement c'est comme sur la photo, avec saveurs et odeurs en option.   P5220709

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 23 Mai. Au programme, les musées du Vatican et la chapelle Sixtine. Les papes successifs, qui ne manquaient surtout pas de moyens, ont fait travailler des tas d'artistes dans tous les domaines (peinture, sculpture, tapisserie,...) et ont acheté, surtout dans les temps modernes des monceaux d'oeuvre très éclectiques qui sont rassemblées dans ces musées, et qui vous laissent carrément éblouis. Un choix tout personnel : une toile de Van Gogh et un moulage en bronze du Penseur de Rodin.P5230736.JPGP5230737.JPGVoilà, la visite est terminée (il y a un petit côté pot-pourri tout à fait volontaire).

Demain, départ au lever du pont à 6 h 30, en direction des îles Pontines et de Naples.

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 16:35

 

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Lundi 14 Mai. Calvi - Tamarone. Le Grand Frais (force 7 de NE) doit mollir et s’orienter au N. Départ vers 11 h. En sortant de la baie de Calvi, il y a encore 20 à 25 nœuds de NE, et on tire un bord au NNW ; ça tape assez fort, mais on garde le cap pendant une heure et demie avant de virer de bord pour se diriger plein Est vers l’Ile Rousse. Deux heures plus tard, comme promettait la météo, le vent adonne (c.a.d. qu’il tourne pour nous aider) et notre trajectoire tourne aussi vers le NE et le Cap Corse. Vers 19 h on arrive dans les bouées de signalisation des casiers qui piègent les langoustes par 50 m de fond : Centuri, juste à tribord, est le premier port de pêche à la langouste de la Corse.P5140553.JPGCi-dessus, l'Ile Rousse, appelée ainsi pour le rocher qui la protège

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Ci-contre le port de Centuri, protégé par l'îlot de Capense

 

Le vent s’est complètement calmé et le soleil se couche quand nous passons au moteur entre le Cap Corse et l’îlot de la Giraglia. P5140566.JPG

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons enfin dans la baie de Tamarone, un mille au Nord de Macinaggio ; pas un bateau, l’ancre est jetée, la mer un miroir, plus de bruit. Un bon repos nocturne calme et mérité et voilà le paysage au réveil.P5150570

 

Mardi 15 Mai. Tamarone - Porto Azzuro (île d’Elbe). Journée tranquille. Vent de force 2-3 du S le matin, forcissant 3-4 et virant au SE l’après midi. P5150574

 

    Nous suivons la côte S de l’île d’Elbe pendant 3 à 4 h avant de tourner à gauche en direction d’un petit port dénommé Porto Azzuro, bien abrité des vents de N et NE, car la météo annonce un coup de vent 7-8 (30 à 40 nœuds NE) pour le lendemain (photo ci-contre). P5160600

A 18 h nous sommes amarrés au quai. Repas à bord et petite Grappa pour la digestion au bistrot du coin.

Mercredi 16 Mai. Porto Azzuro et Porto Ferraio. La météo n’est guère favorable à la pratique tranquille de la voile, mais sa connaissance est nécessaire pour naviguer serein. Internet est une bonne source d’information pour la météo, mais l’utilisation de forfaits téléphoniques français est hors de prix, et il faut prendre une clé 3G avec une carte SIM italienne pour accéder à Internet via l’ordinateur à des tarifs bon marché. Comme Porto Azzuro est très mal achalandé, nous profitons de la météo (encore elle) pour prendre le bus et nous rendre à la capitale de l’Ile d’Elbe, Porto Ferraio, port-citadelle d’une dizaine de milliers d’habitants qui doit son nom à l’abondance de minerais. Visite pédestre, des forts et des expositions très tournés vers Napoléon, un port principalement commercial, et rien de vraiment typique.

P5160583

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A 14 h on est de retour à Porto Azzuro, où on retrouve Pierre attablé devant des calamars frits et un pot de pinot blanc du Veneto, un petit peu acide mais très gouleyant. Le patron nous parle des vins de là-bas et finit par nous offrir la Grappa. L’après-midi est vite passée et Martine cuisine 3 jolies dorades royales trouvées chez un pêcheur le matin, accompagnées de courgettes croquantes et de ce qu’il faut d’ail ; avec un peu de Chardonnay corse, c’est parfait.

Jeudi 17 Mai. Ciel très bleu, vent de travers force 2 à 3, départ pour l’Ile de Giglio, vous savez, celle du navire de croisière Concordia. 34 milles un peu favorisés par le vent d’Ouest sur la fin et nous voilà au port : 15 h 30,  c’est l’heure d’arrivée des bateaux, encore deux voiliers derrière nous et il n’y a plus de place. Enfin ! Nous n’avions pu y venir il y a 2 ans, et c’est probablement notre dernière occasion. En fait nous sommes déçus, il n'y a rien de vraiment typique, plutôt des usines à bouffe sans intérêt.

P5170626Vous ne couperez pas à la photo de l'illustre navire qui obstrue l'entrée du port, et à la vue du navibus scolaire qui ramène les élèves du collège.P5170621 

Le mot du chef de cuisine : ce soir Prosecco à l'apéro, et au menu bocconcini faits maison(escalopines de veau roulées avec du filet mignon de porc séché)  et risotto aux pointes d'asperges.

Demain : direction Rome.

Adresse personnelle un peu en avance : bon anniversaire à Maïwenn.

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 16:35

 

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Lundi 14 Mai. Calvi - Tamarone. Le Grand Frais (force 7 de NE) doit mollir et s’orienter au N. Départ vers 11 h. En sortant de la baie de Calvi, il y a encore 20 à 25 nœuds de NE, et on tire un bord au NNW ; ça tape assez fort, mais on garde le cap pendant une heure et demie avant de virer de bord pour se diriger plein Est vers l’Ile Rousse. Deux heures plus tard, comme promettait la météo, le vent adonne (c.a.d. qu’il tourne pour nous aider) et notre trajectoire tourne aussi vers le NE et le Cap Corse. Vers 19 h on arrive dans les bouées de signalisation des casiers qui piègent les langoustes par 50 m de fond : Centuri, juste à tribord, est le premier port de pêche à la langouste de la Corse.P5140553.JPGCi-dessus, l'Ile Rousse, appelée ainsi pour le rocher qui la protège

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Ci-contre le port de Centuri, protégé par l'îlot de Capense

 

Le vent s’est complètement calmé et le soleil se couche quand nous passons au moteur entre le Cap Corse et l’îlot de la Giraglia. P5140566.JPG

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons enfin dans la baie de Tamarone, un mille au Nord de Macinaggio ; pas un bateau, l’ancre est jetée, la mer un miroir, plus de bruit. Un bon repos nocturne calme et mérité et voilà le paysage au réveil.P5150570

 

Mardi 15 Mai. Tamarone - Porto Azzuro (île d’Elbe). Journée tranquille. Vent de force 2-3 du S le matin, forcissant 3-4 et virant au SE l’après midi.

 

P5150574.JPGNous suivons la côte S de l’île d’Elbe pendant 3 à 4 h avant de tourner à gauche en direction d’un petit port dénommé Porto Azzuro, bien abrité des vents de N et NE, car la météo annonce un coup de vent 7-8 (30 à 40 nœuds NE) pour le lendemain (photo ci-contre). P5160600

A 18 h nous sommes amarrés au quai. Repas à bord et petite Grappa pour la digestion au bistrot du coin.

Mercredi 16 Mai. Porto Azzuro et Porto Ferraio. La météo n’est guère favorable à la pratique tranquille de la voile, mais sa connaissance est nécessaire pour naviguer serein. Internet est une bonne source d’information pour la météo, mais l’utilisation de forfaits téléphoniques français est hors de prix, et il faut prendre une clé 3G avec une carte SIM italienne pour accéder à Internet via l’ordinateur à des tarifs bon marché. Comme Porto Azzuro est très mal achalandé, nous profitons de la météo (encore elle) pour prendre le bus et nous rendre à la capitale de l’Ile d’Elbe, Porto Ferraio, port-citadelle d’une dizaine de milliers d’habitants qui doit son nom à l’abondance de minerais. Visite pédestre, des forts et des expositions très tournés vers Napoléon, un port principalement commercial, et rien de vraiment typique.

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A 14 h on est de retour à Porto Azzuro, où on retrouve Pierre attablé devant des calamars frits et un pot de pinot blanc du Veneto, un petit peu acide mais très gouleyant. Le patron nous parle des vins de là-bas et finit par nous offrir la Grappa. L’après-midi est vite passée et Martine cuisine 3 jolies dorades royales trouvées chez un pêcheur le matin, accompagnées de courgettes croquantes et de ce qu’il faut d’ail ; avec un peu de Chardonnay corse, c’est parfait.

Jeudi 17 Mai. Ciel très bleu, vent de travers force 2 à 3, départ pour l’Ile de Giglio, vous savez, celle du navire de croisière Concordia. 34 milles un peu favorisés par le vent d’Ouest sur la fin et nous voilà au port : 15 h 30,  c’est l’heure d’arrivée des bateaux, encore deux voiliers derrière nous et il n’y a plus de place. Enfin ! Nous n’avions pu y venir il y a 2 ans, et c’est probablement notre dernière occasion. En fait nous sommes déçus, il n'y a rien de vraiment typique, plutôt des usines à bouffe sans intérêt.

P5170626Vous ne couperez pas à la photo de l'illustre navire qui obstrue l'entrée du port, et à la vue du navibus scolaire qui ramène les élèves du collège.P5170621 

Le mot du chef de cuisine : ce soir Prosecco à l'apéro, et au menu bocconcini faits maison(escalopines de veau roulées avec du filet mignon de porc séché)  et risotto aux pointes d'asperges.

Demain : direction Rome.

Adresse personnelle un peu en avance : bon anniversaire à Maïwenn.

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 13:02

P5080518.JPGNous voilà partis !

 

Deux jours avant, après avoir fait son devoir civique à Clermont, Pierre (sur la photo) nous a rejoints aux Embiez. Lundi 7 Mai, derniers bricolages et ultimes préparatifs.

Mardi midi 8 Mai, le plein de gasoil et vogue le bateau, objectif Port-Man, une baie très abritée sur l'île de Port-Cros. Malheureusement ce but est à l'Est, et le vent est en plein dans le nez : entre 15 et 20 noeuds relatifs (pour ceux qui ne connaissent pas la voile, 15 à 20 noeuds, c'est à peu près 30 à 40 km/h). Après avoir passé la Cauvelle, au bout des Embiez, c'est parti pour tirer des bords : sept heures plus tard, nous sommes à l'entrée de la passe de Porquerolles, le vent faiblit...Moteur !

Comme Port-Man est un peu loin, on s'arrête sur une bouée au port de Port-Cros vers 10 heures du soir. Belle première journée qui se termine par un poulet basquaise que Vinciane avait préparé avec amour filial et mis dans notre besace de marin.

Mercredi matin, réveil à 2 heures, pour les 110 milles marins (environ 200 km) qui nous séparent de la Corse et plus précisément de Calvi. Vent faible et plutôt de face au départ, moteur, on avance à un peu moins de 5 noeuds. A 15 heures, il reste encore 45 milles quand le vent peu à peu s'oriente au Sud ; du coup la grand-voile et le gênois nous aident et la vitesse monte à plus de 6 noeuds.

La canne à pêche tire un rapalla séduisant, mais le thon n'est sûrement pas gastronome dans le coin.

Enfin, arrivée dans la baie de Calvi à 11 h du soir, le vent tombe, on jette l'ancre dans la baie, une petite soupe et dodo...

Jeudi matin, grand beau... au Nord-Ouest la citadelle et la ville, de l'autre côté de la baie, les montagnes corses encore enneigées, mais une température presque estivale.

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P5100528.JPGP5100530.JPG

 La vitesse du bateau la veille laissait penser que l'hélice devait être bien chargée de coquillages ; alors, ce matin, exercice de nettoyage sous-marin de l'hélice à la spatule. Assez facile avec un narguilé et une combinaison. Un bon breton ferait ça en maillot de bain et en apnée.

L'après-midi, direction le port de Calvi pour avitaillement et bricolage.

Malgré la pêche infructueuse, un voisin de ponton a eu le bonheur d'attraper un thon et nous en a gentiment donné un morceau. Cuit rouge à l'arête, un régal !

Jusqu'à aujourd'hui dimanche 13, le vent s'est levé : force 6 à 7 sur la Balagne au NE de Calvi et en direction du Cap Corse avec de fortes rafales. Les travaux de maintenance remplacent la promenade : installation du mât de charge, remplacement du vase d'expansion d'eau, menues bricoles.

Si les prévisions se confirment, demain direction la côte Est de la Corse.

Ce soir, à l'apéro, muscat pétillant de Corse ! Martine a prévu une omelette au brocciu et à la menthe.

 

 

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