Dimanche 4, lundi 5 Août : Meganisi – Pogonia
Dimanche, dernières heures à Meganisi : les connaisseurs apprécieront la décontraction et la progression dans la performance de la nageuse
Nymphe et naïade
Ce lundi, nous entreprenons les trois dernières étapes qui vont nous mener à la marina de Preveza, lieu d’élection pour remettre le bateau propre (on dit « désarmer »), avant d’aller au chantier pour le sortir de l’eau et le poser sur son berceau terrestre d’hivernage. Une vingtaine de milles entre Meganisi et Preveza en trois jours, ce n’est pas une course !
Pogonia est un petit village agricole et touristique au fond d’une baie et constitue un très bon abri avec un fond de sable. Pas de port, juste une plage où il est possible de débarquer en annexe.
Malgré le mois d’Août et l’immensité de la plage, tout juste cinq voiliers au mouillage.
Mardi 6 Août : Pogonia – Ligia
Une promenade agréable le long de la côte parsemée d’ilots et de criques plus ou moins grandes qui font le bonheur des plaisanciers
De Pogonia à Ligia
Mercredi 7 Août : Ligia - Preveza
Comme d’habitude le canal de Levkas, avec son dépôt d’ordures, dont aucune photo ne traduira la pestilence estivale, et son pont tournant ; et ensuite les cinq derniers milles pour arriver à Preveza
Ligia et la canal de Levkas
Jeudi 8, vendredi 9, samedi 10, dimanche 11 Août : Preveza
Quatre jours éprouvants : entre 13 h et 19 h la température varie entre 33 et 40°C, autant dire que c’est impossible de travailler et même de respirer convenablement. Mais comme il faut laisser les lieux aussi propres qu’on les a trouvés en entrant, eh bien au boulot.
Petite distraction, un Italien avec un gros bateau à moteur, s’est garé à côté de nous, et, de fil en aiguille, il nous a proposé de nous emmener, avec sa voiture, manger de « l’agnello », dans un restaurant grec à Plagia, à une trentaine de km au Sud de Preveza. Expérience intéressante : nous avons mangé des « kokoretsi », sortes de paupiettes dont l’enveloppe est constitué par l’intestin (d’agneau ou de chèvre) et l’intérieur par des abats (foie, ris, cœur, rognon), puis de l’agneau cuit entier à la broche et vendu au kg au fur et à mesure qu’il est débité (comme pour un méchoui). Tout cela est très bon car pas trop cuit. Il y a un monde fou, très majoritairement des grecs en famille. Et ce village compte bien une dizaine de restaurants, pas forcément centrés sur l’agneau, mais tous largement fréquentés. A trois, 40 € pour 3 ouzos, bière et eau à volonté, un demi-litre de blanc, les kokoretsi, 1 kg d’agneau, et pastèque en dessert. L’intérieur de la Grèce est encore plus économique, et peut-être encore plus savoureux que la côte.
Dimanche soir clôture de la conférence de désarmement par des fritures et des calmars chez Amvrosios à Preveza.
Lundi 12, mardi 13 Août : Au chantier
Ce lundi matin, arrivée à 9h40 à la cale de halage : bateau sorti de l’eau à 10h25, coque passée au karcher (elle est restée très propre), mise sur ber et calage définitif à 11h. On ne peut vraiment pas dire que les grecs sont lymphatiques.
Vers l'hivernage
Il nous reste surtout à ranger et à faire les valises aux bruits du vent et du braiement des ânes.
Mercredi 14, bus pour Athènes (6 heures climatisées), nuit à Athènes, et jeudi 15 vol Athènes-Marseille.
Au revoir à tous et à l’année prochaine.